Avec ce titre, je fais un clin d’œil à mon article du mois d’août dernier Prenons le chemin de Niort dans lequel je vous annonçais le développement de la navigation sur la Sèvre Niortaise. Des travaux étaient alors en cours à l’écluse de Comporté, préalable indispensable à cette reprise, et je pressentais qu’elle serait joliment restaurée. C’est bien le cas comme le montrent les photos ci-dessous.

L’écluse de Comporté en août 2020
L’écluse de Comporté en juin 2021

Un panneau d’explication donne quelques informations supplémentaires sur le chantier de l’écluse et sur l’objectif de navigation. En réalité, la Sèvre Niortaise est navigable depuis longtemps, seule l’écluse de la Roussille (un peu en aval) existait (c’est une des plus vieilles écluses à sas de France) mais le fleuve n’a été réellement aménagé que vers la moitié du 19e siècle avec la construction d’autres barrages et écluses, dont celle-ci à Comporté, permettant une navigation plus sûre depuis Niort jusqu’à Marans.

Soyons un peu plus précis sur l’objectif de reprise de la navigation. Si celle-ci existe déjà, c’est avec des locations de bateaux à la journée et le maître d’ouvrage, l’Institution interdépartementale du bassin de la Sèvre Niortaise (IIBNS), souhaite la développer avec des bateaux habitables entre la cale du port à Port Boinot au centre de Niort, jusqu’à Marans en traversant le marais poitevin. Jolie balade en perpective ! Les écluses ont été rénovées et modernisées, ce sont les pilotes des bateaux eux-mêmes qui déclencheront les sassées avec une télécommande mise à leur disposition par l’IIBSN.

Nous profitons de notre sortie ensoleillée pour pousser jusqu’à Saint-Liguaire, quartier est de Niort situé dans une boucle de la Sèvre Niortaise, où l’on découvre l’écluse suivante, celle de la Roussille, qui est la plus ancienne du parcours. Le coin est charmant avec les cours d’eau, les ouvrages hydrauliques, une auberge et son restaurant gastronomique et même un village d’artisans installé dans une ancienne usine. Une passe à poisson constituée d’une rampe hérissée de pierres placées verticalement invite les saumons à se joindre à la balade.

Le chemin de halage, bien fréquenté par les randonneurs pédestres et cyclistes, nous conduit jusqu’à l’écluse suivante, celle la Tiffardière, en longeant des champs d’angélique (dont j’apprends en passant qu’elle sert à concocter la spécialité sucrée de Niort). Bucolique à souhait !

Retour vers La Roussille, il faudra tester l’auberge et songer à louer un bateau pour descendre les flots tumultueux jusqu’à la Charente-Maritime.

Pour voir plus de photos, voir mon album photos sur Piwigo.


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