J’aime bien la nouvelle numérotation des salles du Louvre

Il y a quelques mois, j’avais critiqué les nouveaux plans du Louvre, leur reprochant d’ignorer toute indication de numéro de salle au profit d’un simple aplat de couleur sensé guider le visiteur au travers des collections.

Fort heureusement, la situation s’est améliorée essentiellement grâce à la nouvelle numérotation des salles qui a été mise en place et qui permet un guidage plus simple dans les trois ailes et les quatre niveaux.

Les numéros de salle sont situées en hauteur au niveau des accès

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La collection du margoulin Campana

Ce n’est pas une billevesée de mon correcteur orthographique, j’ai bien écrit margoulin Campana et non pas marquis Campana dans le  titre de cet article, à propos de l’exposition Un rêve d’Italie du musée du Louvre. Je ne fais que rétablir l’ordre chronologique, puisque Giampietro Campana était, dans la Rome du 19ème siècle, un grand bourgeois margoulin, avant d’être aristocratisé en marquis di Cavelli.

Il n’empêche qu’il avait accumulé une impressionnante collection d’objets d’art dont le Louvre, par les hasards de l’histoire et la volonté d’un empereur de pacotille, a hérité d’une grande partie.

expo Collection Campana – Tête de dieu barbu (Jupiter ?)

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Il pleuvait sur Brest ces jours-là, Beatriz

Petit séjour de quatre jours en Bretagne alors que souffle la tempête Beatriz qui nous apporte de violentes rafales de vent et des trombes d’eau. D’où le titre de cet article à nouveau profondément inspiré. Mais à la place de Barbara, vous avez noté que j’invoque une Beatriz : depuis l’année dernière, les instituts météorologiques européens baptisent leurs tempêtes, comme les américains avec leurs ouragans. Donc, Beatriz est celle qui m’a accompagné durant mon périple et mes pérégrinations léonardes.

Les galets de Sainte-Marguerite

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Dans la famille Nadar …

… je voudrais le père, le frère et le fils.

À la BnF, site Tolbiac, se déroule actuellement une exposition sur la famille  Nadar. Jusqu’à présent, je connaissais surtout Félix Tournachon, dit Nadar, le père. L’intérêt de cette exposition est de nous faire découvrir, en outre, le frère Adrien et le fils Paul qui furent aussi des photographes talentueux. On n’oublie pas non plus de saluer l’épouse Ernestine qui a été la cheville ouvrière de l’entreprise Nadar.

expo Les Nadar – une légende photographique

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Venise éblouit le Grand Palais !

Le Grand Palais célèbre le dix-huitième siècle à Venise. C’est le dernier siècle de gloire de la Sérénissime qui avait déjà perdu de sa superbe, elle n’était plus la puissance commerciale, donc politique, qu’elle était depuis le Moyen Âge.  En outre, Bonaparte (et après lui Napoléon) mettra un terme à huit siècles d’indépendance, avec toute la délicatesse qu’on lui (leur) connaît.

Mais c’était encore une ville élégante et raffinée, éblouissante quoi ! qui avait une grande influence sur les arts en Europe, donc dans le monde, et c’est ce dernier âge d’or que le Grand Palais veut nous montrer.

expo Éblouissante Venise – Sebastiano Ricci – Tête de vieillard barbu – vers 1724-1734

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