C’était mieux avant ? Et après !

C’est le site partenaire Dessin ou Peinture qui m’en a donné l’idée : comparaison dessin et peinture. Un petit widget elementor pour WordPress, EAE-After/Before Image, facilite le montage en parallèle de deux images qu’une glissière horizontale ou verticale permet de découvrir lorsqu’on la déplace. C’est donc bien adapté pour comparer deux états, Lire la suite…

Picasso, du bleu au rose

Le musée d’Orsay (avec le musée national Picasso) propose une exposition consacrée aux périodes bleue et rose de Pablo Picasso, qui réunit des chefs-d’oeuvre des années 1900-1906, période essentielle de la carrière de l’artiste. Comme toute manifestation sur Picasso, il y avait un monde fou, gâchant un peu le plaisir Lire la suite…

La collection du margoulin Campana

Ce n’est pas une billevesée de mon correcteur orthographique, j’ai bien écrit margoulin Campana et non pas marquis Campana dans le  titre de cet article, à propos de l’exposition Un rêve d’Italie du musée du Louvre. Je ne fais que rétablir l’ordre chronologique, puisque Giampietro Campana était, dans la Rome du 19ème siècle, un grand bourgeois margoulin, avant d’être aristocratisé en marquis di Cavelli.

Il n’empêche qu’il avait accumulé une impressionnante collection d’objets d’art dont le Louvre, par les hasards de l’histoire et la volonté d’un empereur de pacotille, a hérité d’une grande partie.

expo Collection Campana – Tête de dieu barbu (Jupiter ?)

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Il pleuvait sur Brest ces jours-là, Beatriz

Petit séjour de quatre jours en Bretagne alors que souffle la tempête Beatriz qui nous apporte de violentes rafales de vent et des trombes d’eau. D’où le titre de cet article à nouveau profondément inspiré. Mais à la place de Barbara, vous avez noté que j’invoque une Beatriz : depuis l’année dernière, les instituts météorologiques européens baptisent leurs tempêtes, comme les américains avec leurs ouragans. Donc, Beatriz est celle qui m’a accompagné durant mon périple et mes pérégrinations léonardes.

Les galets de Sainte-Marguerite

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Venise éblouit le Grand Palais !

Le Grand Palais célèbre le dix-huitième siècle à Venise. C’est le dernier siècle de gloire de la Sérénissime qui avait déjà perdu de sa superbe, elle n’était plus la puissance commerciale, donc politique, qu’elle était depuis le Moyen Âge.  En outre, Bonaparte (et après lui Napoléon) mettra un terme à huit siècles d’indépendance, avec toute la délicatesse qu’on lui (leur) connaît.

Mais c’était encore une ville élégante et raffinée, éblouissante quoi ! qui avait une grande influence sur les arts en Europe, donc dans le monde, et c’est ce dernier âge d’or que le Grand Palais veut nous montrer.

expo Éblouissante Venise – Sebastiano Ricci – Tête de vieillard barbu – vers 1724-1734

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Regard sur les cadres du Louvre

Il y a peu, je me suis un tantinet moqué du Louvre qui exposait un cadre vide là où un Pierre-Paul Rubens trônait peu de temps avant. J’en profite pour signaler que Thomyris, reine des Scythes, fait – de nouveau – plonger la tête de Cyrus dans un vase rempli de sang …

Mais le propos de cet article n’est pas vraiment là. Le Louvre a la bonne idée de proposer aux visiteurs un « regard sur les cadres ».

Le département des Peintures mène actuellement un programme d’étude et d’inventaire de son exceptionnelle collection d’environ 9000 cadres anciens. Une sélection de cadres, rivalisant d’inventivité et de virtuosité technique, est exposée pour la première fois au Louvre, occasion pour le public de découvrir ces chefs-d’œuvre méconnus et de porter un nouveau regard sur leur rôle dans l’appréciation de la peinture.

expo sur les cadres

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Foujita, les années folles à Paris

Moi, j’aime bien apprendre des choses. L’univers des musées et des expositions m’en offre l’occasion chaque jour. J’avais déjà repéré à l’arrière des bus parisiens (à chacun ses références) une drôle de binette avec des lunettes rondes qui annonçait une exposition sur un artiste qui m’était totalement inconnu, Foujita. Cette exposition, au Musée Maillol, a donc été une opportunité de réparer cette lacune.

La preuve en images.

Tsuguharu (puis Léonard) Foujita (1886-1968) – autoportrait au chat – 1928

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