En ce début de mois d’août, nous effectuons une brève visite à Nantes, l’objectif premier étant de découvrir le musée des Arts de la ville, récemment rénové et à nouveau ouvert depuis le 23 juin. La communication dans les journaux a été abondante et attirante, il n’en fallait pas plus pour nous décider à passer deux jours sur les bords de la Loire.
Jeudi 3 août
Un petit coup de TGV et nous voila sur place à 9h50 (en fait le trafic depuis la gare Montparnasse a été très chaotique lors du dernier week-end, à l’occasion des départ en vacances, mais aujourd’hui tout est rétabli !). Le temps est beau, nos affaires tiennent dans un sac à dos, nous pouvons donc entamer directement nos pérégrinations. Direction le musée qui ouvre à 10 heures, via le jardin des plantes.
Ce dernier nous paraît très sympathique, très vert, rigoureusement entretenu. Les pelouses sont tout aussi rigoureusement interdites au piétinement, ce qui nous étonne en bons Parisiens que nous sommes.
Le jardin des plantes de Nantes
Puis nous arrivons très rapidement au Musée d’arts de Nantes qui est tout proche. Un peu de monde à l’entrée mais c’est parce que le musée vient d’ouvrir ses portes. C’est un superbe bâtiment, très bien restauré, les oeuvres sont exposées à bonne hauteur dans des salles très bien éclairées, le parcours est un vrai régal.
Les salles sont situées sur deux niveaux autour d’un patio central surmonté d’une grande verrière. Une annexe, le « Cube », qui abrite les oeuvres contemporaines, a été construite de l’autre côté d’une petite rue qui longe le « Palais » principal. Le patio accueille une exposition temporaire de Susanna Fritscher.
Nous nous sommes plus particulièrement intéressés à la collection d’art ancien (du 13ème au 18ème siècle), à celle du 19ème siècle et un peu moins à celles de l’art moderne et de l’art contemporain. Tout cela nous a bien pris deux heures parce qu’il y a beaucoup de choses à contempler. La preuve en images (pour certaines photos, j’ai mis en légende le contenu du cartel contenant souvent des informations intéressantes).
L’entrée du musée des arts de Nantes
Dans la salle 1, Le Pérugin accueille le visiteur
Les espaces de visite sont agréables
Gijsbrecht LEYTENS – Paysage d’hiver avec gitans et patineurs – vers 1640
Jan BRUEGHEL L’Ancien – L’Embarquement – 1604 – Ce paysage fluvial, peint sur une plaque de cuivre, représente une scène de genre typique du 17″ siècle flamand. Des barques débordant de passagers de toutes sortes accostent sur la rive, tandis que quelques voiliers semblent se diriger vers le fleuve, ou vers la rive voisine dusecond plan. Chaque détail est peint avec une grande précision. Ce réalisme mêlé à un paysage aux tonalités douces et bleutées, contribue à donner à cette œuvre une atmosphère familière presque rassurante. Jan Brueghel l’Ancien avait pour surnom « de Velours » en raison de la finesse de son pinceau. Collaborateur de Rubens à Anvers, il travaille activement pour l’archiduc Albert des Pays-Bas. Ce tableau appartenait autrefois à la collection privée de Louis XIV avec Le Retour de chasse exposé juste à côté –
Anonyme – Judith et Holopherne – 17ème siècle – Dans l’Ancien Testament de la Bible, Judith, une jeune et pieuse veuve lulve, sauve la cité de Béthulie, assiégée par Holopherne, en séduisant celui-ci, puis en le décapitant dans son sommeil. Soucieux de peindre avec élégance ce sujet sanglant, l’artiste montre Judith après la décapitation. La jeune héroïne au visage angélique, blonde ici comme chez Le Caravage, met la tête du général dans le sac tendu par sa servante et s’apprête à fuir. L’influence de Gentileschi se ressent dans le coloris des tissus, le grand rideau rouge et la grâce de Judith. Plusieurs noms d’artistes florentins pour la grâce de Judith ou encore flamands pour le traitement des matières et du visage de la servante ont été avancés comme possibles auteurs de cette toile. Peut-être faut-il envisager un peintre français qui aurait su mêler ces différenles influences ?
Georges de LA TOUR – L’Apparition de l’Ange à saint Joseph, dit aussi Le songe de saint Joseph
Jacques BLANCHARD – La mort de Lucrèce – première moitié du 17ème siècle
Jean-Baptiste SANTERRE – Une cuisinière –
Jean Auguste Dominique INGRES – Portrait de Madame de Senonnes -1814
James TISSOT – grisaille pour le copie du Portrait de Madame de Senonnes d’INGRES
Charles von STEUBEN – La Esméralda – 1839 – La belle danseuse au tambour de Notre-Dame de Paris de Victor Hugo (1831) est cachée dans une tour de cathédrale, après avoir été sauvée par Quasimodo. « Elle avait laissé à terre le sifflet qu’il lui avait donné, il survint au moment où elle caressait Djali. Il resta quelques moments pensif devant ce groupe gracieux de la chèvre et de I’Egyptienne ». La découpe ogivale de la toile, d’esprit gothique, situe historiquement l’épisode. Cette œuvre romantique rappelle ainsi le goût naissant pour le Moyen Âge, tant dans les sujets que dans les formes. Charles von Steuben passe son enfance à Saint-Petersbourg où il fréquente l’Académie. Elève à Paris de Gérard et de Prud’hon, il expose avec succès au Salon dès 1812. Proche de Victor Hugo, il est considéré comme l’une des grandes figures du romantisme.
Eugène GIRARDET – Dans des paysages de dunes et de désert, Girardet saisit les scènes de la vie quotidienne : une caravane qui passe, un groupe de nomades qui campent ou lavent leur linge dans un point d’eau. Les dromadaires et les chevaux arabes précisément décrits contribuent à la couleur locale. La clarté de la touche et l’équilibre des compositions caractérisent la peinture de Girardet. Les tons d’un ocre acidulé et les blancs cassés rendent parfaitement la sensation de chaleur écrasante. Le réalisme du décor n’en est que plus frappant. Girardet, formé par Jean-Léon Gérôme, devint lui aussi un grand peintre orientaliste. Il connaît de nombreux succès aux Salons de Paris dans les années 1880.
Jules-Élie DELAUNAY – Persée délivre Andromède –
Léon-François COMERRE – Le Déluge – vers 1911
Henry d’ESTIENNE – Fillette de Plougsatel-Daoulas (Finistère) – avant 1913 – vêtue du costume traditionnel de Plougastel dans le Finistère, une petite fille pose devant un fond brun et sobre rapidement brossé. Les différents tissus sont l’occasion pour le peintre de montrer son habilité. La touche délicate met en valeur les reflets de lumière dans le pourpre des manches et le bleu vert de la jupe, tandis qu’une matière plus épaisse, posée par des gestes plus libres, rend le travail de la dentelle et l’éclat des broderies colorées. Natif d’un village de l’Aude et formé à l’école des Beaux-Arts de Paris, Henri d’Estienne présente la singularité d’être à la fois un peintre orientalistes est un peintre de la Bretagne. Portraitiste, Il témoigne des modes de vie et des traditions des femmes orientales ou des paysannes bretonnes, menacés par l’uniformisation latente qu’apporte le progrès.
Dans le patio, exposition temporaire de Susanna Fritscher : « « Nur mit Luft, mit Licht und mit Zeit » À l’occasion de sa ré-ouverture, le Musée d’arts de Nantes choisit Susanna Fritscher pour dialoguer avec l’espace monumental du Patio. Travaillant précisément à partir de l’architecture et de la lumière, l’artiste propose une installation magnifiant le lieu et offrant au public une expérience sensorielle inédite … Pour ce projet, l’artiste expérimente un nouveau matériau : un fil de silicone ultra-mince suspendu depuis la verrière sur toute la hauteur du Patio. Ces pans de fils translucides accrochent la lumière et vibrent légèrement avec les flux d’air et les passages des visiteurs. Susanna Fritscher imagine une oeuvre qui envahit tout l’espace, le souligne et l’irradie. Le visiteur est invité à y pénétrer et à s’y déplacer, en se laissant capturer. »
Jean ARP – Objet casanier – Cette sculpture en plâtre porte sur sa surface des traces de « coutures » qui indiquent qu’il s’agit d’un moulage original brut. Elle a sans doute été utilisée pour réaliser un moule destiné à une ou plusieurs versions en bronze de cette forme. Souple et sensuel, cet « obiet » comme Jean Arp le nomme et non « sculpture », doit sa forme au hasard. L’artiste, devenu essentiellement sculpteur depuis 1930, retouche son travail jusqu’à l’obtention d’une figure non préméditée. L’humour et la poésie du titre rappellent les débuts de la carrière de Jean Arp : le mouvement Dada qui lui donne une complète liberté de création, le surréalisme qui encourage la relation texte/forme et les expérimentations techniques, le groupe Cercle et Carr qui lui inspire un univers abstrait. 1956 – Is – 1963 – Cette forme longue et souple est rythmée par quatre volumes qui vont en décroissant de bas en haut. Elle rappelle les modules de la Colonne sans fin de Brancusi, de 1938. Jean Arp, qui a visité l’atelier du sculpteur roumain dans les années 1930, est très influencé par la modernité de ses formes abstraltes. En 1954, le Grand prix de sculpture de la Biennale de Venise apporte à Arp la consécration. Il répond à des demandes croissantes de tirages en bronze de ses œuvres en plâtre qu’il n’avait pu faire jusqu’alors faute de moyens. La sculpture Is est l’un des exemples des plâtres utilisés pour la réalisation d’un moule permettant de faire des versions en bronze. De 1954 à sa mort en 1966, la carrière d’Arp est à son apogée. Salué par une exposition personnelle au MoMa de New York en 1958, son travail fait l’objet d’une rétrospective au Musée national d’art moderne de Paris en 1962.
Wolf VOSTELL – Sans Titre – 1979 – L’artiste allemand réunit dans un cadre-vitrine des éléments de diverses natures : un dessin de nu associé à celui d’une fourchette, un message écrit, une image de joumal montrant un peloton d’exécution, une sauterelle dans son cadre, une serviette hygiénique salie, une œuvre de l’artiste, Échelle de mesure : la vie est art, réalisée en bois sérigraphié en 1971. Inventeur en 1954 du « dé-coll/age » (néologisme qui désigne un principe de travail par effacement, déchirement, recouvrement et détournement des médias), Vostell est l’auteur des premiers happenings en Europe, à partir de 1958. Au côté de Nam June Paik et Maciunas, il fonde Fluxus en 1962. Ce mouvement se définit comme une véritable manière de vivre dans le refus de la société établie et se caractérise par une grande liberté d’expression. Il choisit comme mot d’ordre:« la vie est l’art, et l’art est la vie ».
Dans les collections d’art contemporain : tout ce qui est dans le rectangle blanc tracé au sol est une œuvre. En dehors, c’est du vulgaire parquet.
Man RAY – Easel painting (Peinture de chevalet- 1938
Alfred STEVENS – Marine, Clair de lune sur la mer – vers 1886 (date sans doute fausse sur le cartel) – l’harmonie des tons bleus, la lumière opalescente de la lune auréolée d’étoiles et le miroitement nacré de la mer participent de l’atmosphère de douceur et de sérénité du tableau. Le temps semble suspendu. Seul l’épaisse fumée noire s’échappant d’un bateau à vapeur trouble ce calme apparent. La diagonale ainsi crée anime la composition. Ces éléments contraste avec le coucher de soleil du même peintre révélant la capacité d’Alfred Stevens de varier palette et touche dans la représentation de sujets similaires. Peintre de scène de genre et de paysages, Stevens est aussi un portraitiste mondain qui fréquente Paris dans les années 1850. Il est ami avec Charles Baudelaire, qui lui dédie l’un de ses poèmes, et proche des impressionnistes.
Au sortir du musée, les sacs commencent à peser et les estomacs à crier famine. La soif guette aussi. Nous passons devant la Porte Saint-Pierre vestige des fortifications anciennes de Nantes.
La Porte Saint-Pierre à Nantes
Nous avons repéré des adresses dans le Routard, la première est la bonne : il s’agit de la Cuillère en coin, qui nous propose des plateaux remplis de bonnes choses naturelles et travaillées sur place. Parfait !
Épaules et estomacs soulagés, nous repartons dans les rues du centre ville et faisons halte assez rapidement au château des Ducs de Bretagne qui est un autre des monuments que nous visons. Nous commençons par un tour des remparts puis nous nous laissons tenter par la visite du château lui-meme qui est en fait le musée de l’histoire de Nantes. Elle est assez éprouvante puisqu’il faut monter et descendre au moins 6 ou 7 étages (il y a un ascenseur bien sûr, mais que nous avons ignoré).
Le château des Ducs de Bretagne à Nantes
Je suis un peu déçu par cette visite, non pas parce que le musée est mal fichu (bien au contraire) mais parce que je m’attendais à découvrir un château ancien et son histoire. Mais en dehors des fondations, il ne reste pas grand-chose du bâtiment original, ou alors c’est bien caché. Comme dit le Routard, on ne voit pas le lit d’Anne de Bretagne et l’édifice en tant que tel s’apprécie de l’extérieur !
À la sortie du château, nous continuons vers le quartier du Bouffay qui est le cœur médiéval de Nantes. Rues anciennes envahies par les touristes et les restos, bistrots. Ambiance sympa malgré tout. Nous poursuivons notre route vers la Place du Commerce puis le fameux Passage Pommeraye. Toujours aussi beau, malgré les touristes, ce dernier reste un vrai lieu de vie avec ses commerces encore assez authentiques.
Le passage Pommeraye à Nantes
Nous faisons ensuite halte à notre abri pour la nuit, l’hôtel Amiral.
Recommandé aussi par le Routard (qui semble avoir quelques années de retard car il le trouve assez vieillot), l’hôtel semble tout juste rénové et notre chambre, quoique assez petite, est tout à fait confortable.
Nous nous reposons quelques instants, et repartons, sacs à dos allégés, vers l’île de Nantes et ses Machines de l’île. Encore un objectif de notre périple nantais qui sera atteint ce jourd’hui, mais que nous restera-t-il pour demain ?
Beaucoup de monde autour des hangars abritant ces fameuses machines, il faut faire la queue et payer pour voir les machines. Nous ne sommes pas très motivés, mais nous pouvons assister à la fin de la balade de l’éléphant qui est la machine la plus spectaculaire.
L’éléphant de l’île de Nantes
Nous continuons notre route jusqu’au bout de l’île, où se trouvent des enfilades de restos et de bistrots très branchés et fréquentés. Nous faisons un arrêt-rafraichissements bien mérité. Cette île de Nantes abritait naguère les chantiers navals Dubigeon, on circule maintenant dans un quartier qui fait l’objet d’une importante rénovation urbaine. L’art urbain est bien présent.
Les anneaux de Buren le long du quai des Antilles
De l’autre côté de la Loire
La fabrique (Laboratoire(s) artistique(s)
Le mètre à ruban, œuvre très sympathique de Lilian Bourgeat dans la cour d’un immeuble de bureaux
Le retour vers le centre ville nous fait passer, en suivant la ligne verte, par ces nouveaux quartiers dont l’architecture mérite le détour, qu’on l’aime un peu, beaucoup ou pas du tout … Devant le nouveau Palais de Justice de Jean Nouvel, nous franchissons la Loire sur la passerelle Victor Schoelcher qui nous ramène au centre ville.
Nous faisons halte à la crêperie Heb Ken, encore recommandée par le Routard. Parfait, les crêpes sont très bonnes, le service assez rapide.
Nous regagnons notre hôtel en passant par la Place Royale et le Passage Pommeraye. Nous sommes exténués …
La Place Royale à Nantes avec « La terre où les arbres rêvent » de Laurent Pernot
Vendredi 4 août
Pour refaire nos forces, nous prenons un bon petit déjeuner. La météo nous a promis de la pluie tout au long de la journée, mais pour l’instant, ça se maintient malgré un ciel assez chargé.
Comme nous avons atteint quasiment tous nos objectifs hier, il faut improviser aujourd’hui. Pas de problème, notre première visite sera pour le village de Trentemoult de l’autre côté de la Loire, dépendant de la commune de Rezé, ancien village de pêcheurs devenu lieu de résidence branché. Pour s’y rendre, un ticket de transport suffit, tramway jusqu’à la gare maritime puis le navibus pour traverser la Loire. Nous visitons le hameau, très coloré, l’ambiance me rappelle celle des petites îles, ce qui est compréhensible car ce secteur de Rezé a été, dans le vieux-vieux temps, un ensemble insulaire en bord de Loire.
L’arrêt du Navibus côté Trentemoult
Ambiance îlienne et colorée …
malgré le temps gris
Une fresque à la gloire des marins
On ne peut échapper au petit LU
Dernière halte avant le retour en ville
Retour sur l’autre rive par le même chemin. Nous avons prévu de déjeuner à la brasserie La Cigale, adresse incontournable de Nantes car c’est un pur produit de l’art nouveau, classé aux Monuments Historiques en raison de ses décors époustouflants, notamment en céramique et mosaïque. De plus, la cuisine est très bonne et la note pas salée du tout. C’est vraiment une étape à ne pas rater.
La brasserie La Cigale
En sortant de La Cigale, nous constatons que le temps se dégrade mais cela reste supportable. Notre prochaine étape est le muséum d’histoire naturelle que nous atteignons après un passage – rapide – sur le site qui abrite le musée d’archéologie Thomas-Dobrée et le manoir de Jean V.
Le manoir de Jean V
Le musée d’archéologie Thomas-Dobrée à Nantes
Le muséum d’histoire naturelle est semblable à ses collègues des autres villes, un rien vieillot avec des collections assez intéressantes de minéralogie, d’animaux, un beau vivarium et l’inévitable squelette de baleine.
Le muséum d’histoire naturelle de Nantes
Très beau vivarium
Nous repassons par le Passage Pommeraye pour de menus achats puis nous poursuivons notre balade en centre ville en suivant de nouvelles sections de la ligne verte. Nous faisons un arrêt dans le quartier de Bouffay pour nous rafraîchir. La bruine devient plus insistante.
Notre dernière visite est pour la cathédrale St-Pierre et St-Paul.
Un guide, scout attardé, s’émeut, devant une troupe de touristes, de la sauvagerie des révolutionnaires qui ont démoli les sculptures et statues de la cathédrale. Je ne suis pas sûr qu’il soit aussi critique devant le cénotaphe du Général Lamoricière que la cathédrale abrite, alors que ce général a gagné sa vie en massacrant les Algériens qui ne demandaient rien et les manifestants de 1848 qui voulaient virer la monarchie. Alliance morbide et malsaine du sabre et du goupillon !
La Cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul
La caveau des parents d’Anne de Bretagne
La crypte de la Cathédrale et son trésor
Il est presque l’heure de rejoindre la gare, la ligne verte nous mène par la rue du Maréchal Joffre où de nombreux commerces sont équipés d’une « enseigne automate » réalisée par un atelier local.
Nous traversons à nouveau le jardin des Plantes, sous la pluie cette fois-ci, contrairement à hier matin. Des bancs assez originaux ponctuent les allées du jardin.
Le jardin des plantes de Nantes
Un banc qui pourrait servir d’abri contre la pluie !
Les bancs processionnaires : du plus grand …
… au plus petit
Chut ! je dors !
À 18h06, notre TGV nous ramène vers Paris, il est bien peu rempli. Nous arrivons à destination peu après 20 heures, très satisfaits de notre périple nantais de deux jours bien remplis.
Pour finir, une carte de notre périple :
Voir la carte en plein écran dans un nouvel onglet
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