Portraits d’Orsay

Il n’y a pas que Le Louvre dans la vie, même si les plus belles femmes y sont nombreuses, j’aime aussi aller baguenauder au Musée d’Orsay. Je vous ai déjà raconté mon admiration devant l’exposition consacrée à Frédéric Bazille, mais les collections permanentes sont également très riches d’oeuvres tout aussi intéressantes.

Voici un petit florilège de portraits glanés lors de ces visites. Juste pour la beauté. Certains viennent de l’Orangerie. Je les ai recadrés pour qu’ils présentent tous le même format, ce qui est une interprétation peut-être contestable, mais c’est mon choix. (suite…)

Mes plus belles femmes du Louvre

Je ne suis pas sûr que ma manière de célébrer la journée des droits des femmes (8 mars) soit la plus engagée. Quoique ! Montrer les plus belles femmes du Louvre permet indirectement de faire passer le message que les femmes artistes y sont moins bien représentées que les hommes. C’est un fait qu’au Louvre, on est bien loin  de l’égalité hommes-femmes mais je n’ai pas de statistiques précises. Par contre, parmi les modèles, il y a sans nul doute une meilleure répartition, on peut se consoler avec ces données-là !

Femme se peignant par Salomon de Bray

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Un mois en Bretagne – août septembre 1855

Gallica a encore frappé ! À la recherche de je-ne-sais-plus-très-bien quelle information essentielle à ma culture, je suis tombé sur un récit de voyage datant du milieu du 19ème siècle : Un mois en Bretagne (Août – Septembre 1855) écrit par André Lazare et publié en 1857 chez Amyot, Libraire à Paris. Et j’ai oublié la recherche initiale pour repartir sur les traces de ces voyageurs …

Le livre est accessible sur Gallica, ci-dessous je l’ai intégré directement avec son lecteur. Mais si vous le souhaitez, vous pouvez aussi l’acheter en vrai papier quelque part sur Amazon, GogolBouc ou sur iBoucStore.

En cliquant sur l’image ci-dessus, on accède au livre sur le site de Gallica dans une plus grande dimension.

Je me suis bien sûr précipité sur les pages consacrées aux étapes dans le Finistère nord. Cette partie du périple achève le récit et je ne résiste pas au plaisir de vous faire profiter de ces dernières pages, que j’ai spécialement réécrites et illustrées pour vous. (suite…)

Frédéric Bazille, putain de guerre !

Toutes les guerres sont à vomir. Dans l’imaginaire collectif, certaines sont cependant plus héroïques que d’autres, ce sentiment étant scrupuleusement entretenu par ceux qui n’en ont pas souffert et s’y sont enrichis, en vue de bien préparer la suivante.

Par contre, celle de 1870, qui annonçait déjà « La Grande », a été bien ridicule, laissant deux empereurs, pitoyables épaves de l’ancien temps, s’affronter par l’intermédiaire des peuples qui auraient eu bien d’autres choses à faire que s’étriper.

Elle n’a pas duré bien longtemps cette guerre, juste le temps de faire deux à trois cent mille victimes. Parmi elles, un jeune peintre particulièrement talentueux, Frédéric Bazille, qui s’est engagé sans doute par dépit ou pour prouver à sa famille qu’il valait quelque chose… Il est tué lors de son premier assaut.

Le musée d’Orsay rend hommage à Frédéric Bazille

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