Ontario Québec – Les chutes du Niagara

Nous avons programmé, en ce printemps, un voyage au Canada pour rendre visite à notre fiston qui, vous le savez, est installé à Québec. Mais nous avons souhaité en voir plus que la Belle Province et notre programme se partage entre l’Ontario et le Québec, avec une arrivée à Toronto et un départ de Montréal, via Ottawa et Québec.

Notre voyage, magnifique de bout en bout, a été ponctué, entre autres, par la visite de quatre chutes d’eau, depuis les Niagara falls jusqu’au Parc de Montmorency à Québec, en passant par les chutes Rideau à Ottawa et celles d’Ouiatchouan à Val-Jalbert près du lac Saint-Jean. Ce récit sera donc composé de 4 articles, un par chute, 2 en Ontario, 2 au Québec …

Ce choix de l’Ontario et du Québec tombe bien, le guide du Routard consacré au Québec s’intéresse également à l’Ontario et aux provinces maritimes. Même si ces dernières sont moins détaillées, il y a suffisamment de renseignements pour trouver où manger, dormir et boire un coup ! Nous avons également acheté les guides Ulysse de l’Ontario et du Québec qui sont bien fichus et nous ont été bien utiles.

AGO arts gallery of Ontario à Toronto – A.Y. Jackson (groupe des 7)

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Rome éternelle

Lors de ma dernière visite au Louvre, j’ai regardé de plus près les peintures de Giovanni Paolo Panini (ou Pannini). C’est un artiste baroque italien du 18ème siècle, qui a peint beaucoup de vues réelles ou imaginaires de Rome et de ruines antiques.

J’ai notamment photographié son tableau Le Cardinal Melchior de Polignac visitant Saint-Pierre de Rome dont le cartel précise qu’il a été commandé à Pannini par le cardinal de Polignac, ambassadeur de France auprès du Saint-Siège (1724 – 1732), à l’occasion de la naissance du Dauphin, fils de Louis XV, en 1729.

Giovanni Paolo Panini – Le cardinal Melchior de Polignac visitant Saint-Pierre de Rome – 1730

J’adore faire des comparaisons avant/après et, comme nous avons visité Saint-Pierre de Rome il y a quelques mois, j’ai fait le rapprochement. Les angles de prise de vue ne correspondent pas exactement mais on peut cependant constater qu’en près de trois siècles, le décor n’a pas beaucoup évolué. La preuve en images.

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Godin ou l’utopie sociale

À une époque où nous sommes dirigés par des capitalistes sauvages qui font fi de l’Homme, il est utile (mais sans doute utopique) de rappeler que certains esprits éclairés ont cru au progrès technique dans la perspective d’améliorer la société.  Ça ne date pas d’aujourd’hui, ça se saurait, mais du 19ème siècle, époque où la société industrielle en devenir enrichissait les bourgeois en oubliant les ouvriers.

Jean-Baptiste André Godin, nourri des théories du philosophe Charles Fourier, fit construire, à partir de 1859, le familistère proche de son usine de poêles en fonte située à Guise en Picardie.

Le Palais social

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Québec, je me souviens

Quatorze ans après notre première visite à Québec, j’y suis retourné pour une semaine afin de donner un petit coup de main à notre fils tout juste émigré dans la capitale de la Belle Province.

D’où le titre : je me suis souvenu effectivement de notre premier passage et Je me souviens est la devise du Québec. Difficile de faire plus subtil, non ?

J’ai donc eu l’occasion de retrouver certains lieux et d’approfondir ma découverte de cette magnifique et très-très sympathique ville.

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Le voyage à Nantes

En ce début de mois d’août, nous effectuons une brève visite à Nantes, l’objectif premier étant de découvrir le musée des Arts de la ville, récemment rénové et à nouveau ouvert depuis le 23 juin. La communication dans les journaux a été abondante et attirante, il n’en fallait pas plus pour nous décider à passer deux jours sur les bords de la Loire.

Jeudi 3 août

Un petit coup de TGV et nous voila sur place à 9h50 (en fait le trafic depuis la gare Montparnasse a été très chaotique lors du dernier week-end, à l’occasion des départ en vacances, mais aujourd’hui tout est rétabli !). Le temps est beau, nos affaires tiennent dans un sac à dos, nous pouvons donc entamer directement nos pérégrinations. Direction le musée qui ouvre à 10 heures, via le jardin des plantes.

Ce dernier nous paraît très sympathique, très vert, rigoureusement entretenu. Les pelouses sont tout aussi rigoureusement interdites au piétinement, ce qui nous étonne en bons Parisiens que nous sommes.

Le jardin des plantes de Nantes

Puis nous arrivons très rapidement au Musée d’arts de Nantes qui est tout proche. Un peu de monde à l’entrée mais c’est parce que le musée vient d’ouvrir ses portes. C’est un superbe bâtiment, très bien restauré, les oeuvres sont exposées à bonne hauteur dans des salles très bien éclairées, le parcours est un vrai régal.

Les salles sont situées sur deux niveaux autour d’un patio central surmonté d’une grande verrière. Une annexe, le “Cube”, qui abrite les oeuvres contemporaines, a été construite de l’autre côté d’une petite rue qui longe le “Palais” principal. Le patio accueille une exposition temporaire de Susanna Fritscher.

Nous nous sommes plus particulièrement intéressés à la collection d’art ancien (du 13ème au 18ème siècle), à celle du 19ème siècle et un peu moins à celles de l’art moderne et de l’art contemporain. Tout cela nous a bien pris deux heures parce qu’il y a beaucoup de choses à contempler. La preuve en images (pour certaines photos, j’ai mis en légende le contenu du cartel contenant souvent des informations intéressantes).

Au sortir du musée, les sacs commencent à peser et les estomacs à crier famine. La soif guette aussi. Nous passons devant la Porte Saint-Pierre vestige des fortifications anciennes de Nantes.

La Porte Saint-Pierre à Nantes

Nous avons repéré des adresses dans le Routard, la première est la bonne : il s’agit de la Cuillère en coin, qui nous propose des plateaux remplis de bonnes choses naturelles et travaillées sur place. Parfait !

Épaules et estomacs soulagés, nous repartons dans les rues du centre ville et faisons halte assez rapidement au château des Ducs de Bretagne qui est un autre des monuments que nous visons. Nous commençons par un tour des remparts puis nous nous laissons tenter par la visite du château lui-meme qui est en fait le musée de l’histoire de Nantes. Elle est assez éprouvante puisqu’il faut monter et descendre au moins 6 ou 7 étages (il y a un ascenseur bien sûr, mais que nous avons ignoré).

Le château des Ducs de Bretagne à Nantes

Je suis un peu déçu par cette visite, non pas parce que le musée est mal fichu (bien au contraire) mais parce que je m’attendais à découvrir un château ancien et son histoire. Mais en dehors des fondations, il ne reste pas grand-chose du bâtiment original, ou alors c’est bien caché. Comme dit le Routard, on ne voit pas le lit d’Anne de Bretagne et l’édifice en tant que tel s’apprécie de l’extérieur !

À la sortie du château, nous continuons vers le quartier du Bouffay qui est le cœur médiéval de Nantes. Rues anciennes envahies par les touristes et les restos, bistrots. Ambiance sympa malgré tout. Nous poursuivons notre route vers la Place du Commerce puis le fameux Passage Pommeraye. Toujours aussi beau, malgré les touristes, ce dernier reste un vrai lieu de vie avec ses commerces encore assez authentiques.

Le passage Pommeraye à Nantes

Nous faisons ensuite halte à notre abri pour la nuit, l’hôtel Amiral.

Recommandé aussi par le Routard (qui semble avoir quelques années de retard car il le trouve assez vieillot), l’hôtel semble tout juste rénové et notre chambre, quoique assez petite, est tout à fait confortable.

Nous nous reposons quelques instants, et repartons, sacs à dos allégés, vers l’île de Nantes et ses Machines de l’île. Encore un objectif de notre périple nantais qui sera atteint ce jourd’hui, mais que nous restera-t-il pour demain ?

Beaucoup de monde autour des hangars abritant ces fameuses machines, il faut faire la queue et payer pour voir les machines. Nous ne sommes pas très motivés, mais nous pouvons assister à la fin de la balade de l’éléphant  qui est la machine la plus spectaculaire.

L’éléphant de l’île de Nantes

Nous continuons notre route jusqu’au bout de l’île, où se trouvent des enfilades de restos et de bistrots très branchés et fréquentés. Nous faisons un arrêt-rafraichissements bien mérité. Cette île de Nantes abritait naguère les chantiers navals Dubigeon, on circule maintenant dans un quartier qui fait l’objet d’une importante rénovation urbaine. L’art urbain est bien présent.

Le retour vers le centre ville nous fait passer, en suivant la ligne verte, par ces nouveaux quartiers dont l’architecture mérite le détour, qu’on l’aime un peu, beaucoup ou pas du tout … Devant le nouveau Palais de Justice de Jean Nouvel, nous franchissons la Loire sur la passerelle Victor Schoelcher qui nous ramène au centre ville.

Nous faisons halte  à la crêperie Heb Ken, encore recommandée par le Routard. Parfait, les crêpes sont très bonnes, le service assez rapide.

Nous regagnons notre hôtel en passant par la Place Royale et le Passage Pommeraye. Nous sommes exténués …

La Place Royale à Nantes avec “La terre où les arbres rêvent” de Laurent Pernot

Vendredi 4 août

Pour refaire nos forces, nous prenons un bon petit déjeuner. La météo nous a promis de la pluie tout au long de la journée, mais pour l’instant, ça se maintient malgré un ciel assez chargé.

Comme nous avons atteint quasiment tous nos objectifs hier, il faut improviser aujourd’hui. Pas de problème, notre première visite sera pour le village de Trentemoult de l’autre côté de la Loire, dépendant de la commune de Rezé, ancien village de pêcheurs devenu lieu de résidence branché. Pour s’y rendre, un ticket de transport suffit, tramway jusqu’à la gare maritime puis le navibus pour traverser la Loire. Nous visitons le hameau, très coloré, l’ambiance me rappelle celle des petites îles, ce qui est compréhensible car ce secteur de Rezé a été, dans le vieux-vieux temps, un ensemble insulaire en bord de Loire.

Retour sur l’autre rive par le même chemin. Nous avons prévu de déjeuner à la brasserie La Cigale, adresse incontournable de Nantes car c’est un pur produit de l’art nouveau, classé aux Monuments Historiques en raison de ses décors époustouflants, notamment en céramique et mosaïque. De plus, la cuisine est très bonne et la note pas salée du tout. C’est vraiment une étape à ne pas rater.

La brasserie La Cigale

En sortant de La Cigale, nous constatons que le temps se dégrade mais cela reste supportable. Notre prochaine étape est le muséum d’histoire naturelle que nous atteignons après un passage – rapide – sur le site qui abrite le musée d’archéologie Thomas-Dobrée et le manoir de Jean V.

Le manoir de Jean V

Le musée d’archéologie Thomas-Dobrée à Nantes

Le muséum d’histoire naturelle est semblable à ses collègues des autres villes, un rien vieillot avec des collections assez intéressantes de minéralogie, d’animaux, un beau vivarium et l’inévitable squelette de baleine.

Nous repassons par le Passage Pommeraye pour de menus achats puis nous poursuivons notre balade en centre ville en suivant de nouvelles sections de la ligne verte. Nous faisons un arrêt dans le quartier de Bouffay pour nous rafraîchir. La bruine devient plus insistante.

Notre dernière visite est pour la cathédrale St-Pierre et St-Paul.

Un guide, scout attardé, s’émeut, devant une troupe de touristes, de la sauvagerie des révolutionnaires qui ont démoli les sculptures et statues de la cathédrale. Je ne suis pas sûr qu’il soit aussi critique devant le cénotaphe du Général Lamoricière que la cathédrale abrite, alors que ce général a gagné sa vie en massacrant les Algériens qui ne demandaient rien et les manifestants de 1848 qui voulaient virer la monarchie. Alliance morbide et malsaine du sabre et du goupillon !

Il est presque l’heure de rejoindre la gare, la ligne verte nous mène par la rue du Maréchal Joffre où de nombreux commerces sont équipés d’une “enseigne automate” réalisée par un atelier local.

Nous traversons à nouveau le jardin des Plantes, sous la pluie cette fois-ci, contrairement à hier matin. Des bancs assez originaux ponctuent les allées du jardin.

Le jardin des plantes de Nantes

À 18h06, notre TGV nous ramène vers Paris, il est bien peu rempli. Nous arrivons à destination peu après 20 heures, très satisfaits de notre périple nantais de deux jours bien remplis.

Pour finir, une carte de notre périple :

Voir la carte en plein écran dans un nouvel onglet

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Vacances romaines

Cela faisait un petit bout de  temps (35 ans ?) que nous avions envie de (re)voir Rome, nous l’avons fait en ce mois de mai, après avoir choisi une période la plus éloignée possible des grandes célébrations catholiques qui attirent les troupeaux de moutons touristes, des vacances scolaires et des week-ends à rallonge.

Bon ! Rome, comme Paris, semble ignorer la pause touristique, mais il n’en demeure pas moins que c’est une ville magique et … éternelle. Pour le titre de l’article, j’ai hésité entre tous les cheminsles sept collinesunique objet de mon ressentiment … Finalement, rendre hommage au film de William Wyler avec Gregory Peck et Audrey Hepburn m’a paru la meilleure solution puisque ce film est une longue promenade dans Rome et que c’est bien ce que nous avons fait.

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