Dimanche  8 novembre

Aujourd’hui, nous quittons Raiatea pour atteindre la dernière île de notre périple ainsi que le point le plus éloigné de Tahiti : Maupiti, qui a la réputation d’être une très jolie île, refusant le tourisme de masse, contrairement à son « ennemie » de toujours et voisine Bora-Bora. C’est bien pour cette raison que nous l’avons choisie.

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Nous traînassons au Raiatea Lodge jusqu’à midi, ils ont bien voulu que nous gardions la chambre toute la matinée. Juste une petite balade jusqu’au ponton pour faire quelques photos, le temps est magnifique.

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Matières

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Transfert à l’aéroport par taxi, nouveau saut de puce au-dessus du Pacifique pour changer d’île (cette fois-ci, c’est un « petit » ATR42 que nous prenons car la piste de Maupiti ne peut recevoir les ATR72).

Une demi-heure plus tard, nous voilà arrivés à Maupiti. Nous sommes accueillis par Camille le propriétaire de la pension Kuriri. Il nous transfère par bateau sur le motu Tiapaa où la pension est située.

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Transfert en bateau vers le Kuriri

L’IGN ne diffuse pas de carte de Maupiti, il faut donc se rabattre sur Google ! Maupiti est composé d’une île centrale et de 5 motus situés le long de la barrière de corail du lagon. L’aéroport est situé sur l’un d’entre eux. Nous sommes logés sur un des deux motus qui encadrent la passe au sud du lagon.

(Attention : ne pas cliquer sur « Agrandir le plan », on se retrouve … ailleurs)

Le motu est assez grand (un kilomètre de long), c’est presque une île, la pension est composée d’un grand bâtiment cuisine, bureau et logement des propriétaires, cinq bungalows rustiques mais très confortables plus des paillotes bar, resto, etc. Tout est construit en matériaux locaux, la salle de bain est ouverte sur un mini jardin, tout est ouvert et bien aéré.

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L’appontement du Kuriri

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Notre « fare »

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La grande paillotte

Notre « fare »

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La douche en plein air

Après notre installation, nous partons faire le tour du motu. Le temps s’est couvert et nous terminons notre balade sous la pluie.

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Avant le dîner, les occupants des 4 fare se retrouvent avec Camille et sa femme Anne-Marie pour prendre un verre. Il y a là un couple de suisses allemands en voyage dans le Pacifique pour 3 mois, un couple de canadiens anglophones, un jeune couple d’Alençon en voyage de noces et nous. Repas sympa : carpaccio de saumon, gigot d’agneau, glace maison au chocolat. Camille nous raconte comment ils en sont arrivés à gérer un gîte de vacances sur une île perdue de Polynésie …

Lundi 9 novembre

Nous avons choisi de faire aujourd’hui le tour de l’île principale de Maupiti. Mais avant cela, nous faisons une petite marche matinale en direction de la passe puis prenons le petit-déjeuner.

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Derrière la platière, la passe (entre les balises verte et rouge) est bien houleuse et agitée …

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La vue sur l’île centrale est plus dégagée qu’hier soir !

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Panoramique depuis la passe (à gauche) jusqu’à notre motu (à droite)

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La plage du Kuriri

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Vers 9 heures, nous nous faisons débarquer par Camille au « petit quai », le port de l’île centrale. Rendez-vous est pris pour le retour à 14h30.

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En route vers le petit quai

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Transfert vers l’île centrale

Nous avons réservé deux vélos et partons pour notre périple : deux vélos rouges, freinage par rétropédalage !

Première halte le long d’un ruisseau à sec pour trouver (un peu difficilement) des pétroglyphes, ces dessins anciens gravés sur les roches.

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En continuant notre balade, nous faisons la rencontre de trois personnalités de Maupiti : Prince Albert 2M (Monaco et Maupiti !), un conteur de légendes qui nous explique quelques histoires anciennes du coin, monsieur le Sous-préfet au champ (l’administrateur des îles sous le vent) en uniforme préfectoral qui accompagne monsieur le maire de Maupiti pour l’inauguration d’un monuments aux morts dans l’après-midi.

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La plage de Terei’a est au bout de la route, à l’ouest de l’île, face à un grand motu que l’on peut rejoindre à pied (nous ne le ferons pas).

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Quelques « patates » de corail dans l’eau, abritant une faune multicolore

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La limpidité de l’eau est époustouflante

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Avant de quitter la plage, nous déjeunons au snack du coin : il ne reste que des sandwichs jambon – omelette ! Roboratifs, mais bons ! La bière et le coca sont bien frais. C’est là que l’Administrateur en grande tenue et le Maire viennent également déjeuner. Petite discussion avec le Sous-préfet et nos voisins de table sur la vie administrative des îles de la Société.

En atteignant (à pied en poussant les vélos) le sommet de la route traversière, on découvre des panoramas sublimes sur le lagon.
IMI_5208-PanoramaLes couleurs ne sont pas truquées.
IMI_5218-PanoramaPrudence dans la descente, rétropédalage enclenché !
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Le temps est magnifique, les couleurs éclatantes, bleus, verts, je me régale avec les photos obtenues avec le filtre polarisant qui a même tendance à trop accentuer ses effets !

Nous sommes trop tôt pour retrouver Camille au port, nous décidons de revenir sur nos pas pour traîner un peu à la plage, ce qui implique de refaire la route traversière !

Sur la plage, baignade, photos. La plage est presque toute à nous. Seul, un scooter posé au bout du bout de la pointe de sable semble se poser des questions !

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« J’aurais du écouter quand on m’a conseillé de louer un bateau ! »

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L’heure venue, nous empruntons la route traversière pour la troisième fois et nous rejoignons le port en nous arrêtant à un marae au bord de l’eau, où un monument a été dressé. Il semble rendre hommage aux victimes d’un événement du 8 juillet 1997, mais tout est écrit en polynésien (vérification faite, le cyclone Osea a ravagé l’île au mois de novembre 97).

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Le monument aux morts dressé près d’un marae

Au port, difficile de trouver une boisson, tout est fermé, nous achetons une bouteille de sirop à la dernière vendeuse du marché qui est en train de fermer.

Camille est à l’heure et nous ramène au motu. Séance de snorkeling dans l’eau devant la pension : beaucoup de poissons, vidéos, etc.

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Beaucoup de bénitiers dans cette zone

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Je termine ma journée gorgé de soleil, un peu trop sans doute, car j’ai encore attrapé quelques coups de soleil ! Repos jusqu’au dîner : poisson cru (mahi-mahi) à la tahitienne, thon poêlé et petits légumes, gâteau d’ananas au rhum.

Mardi 10 novembre

Dernier jour à Maupiti mais aussi en Polynésie, nous reprenons l’avion ce soir pour Paris. Le matin se passe tranquillement : baignade, balade autour du motu pour en prendre des photos (sous le soleil cette fois-ci). Nous prenons le déjeuner sur place, car notre départ est programmé vers 14 heures.

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Nous ne nous lassons pas de contempler les nuages

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Il y a plus de lumière que le premier soir, il fait beaucoup plus chaud aussi !

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Dernières photos du Kuriri

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La salle à manger face au lagon

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Au loin, Bora-Bora et de curieux nuages roses

Après le déjeuner, nous sommes transférés à l’aéroport de Maupiti. En décollant, nous avons une dernière vision de ce petit paradis.

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Les deux motus qui encadrent la passe : nous étions sur le plus grand.

Le voyage retour vers Tahiti est un peu plus long que les sauts de puce précédents, car nous traversons tout l’archipel, mais en moins d’une heure, nous sommes de retour à Papeete où la pluie nous accueille.

Nous mettons nos valises en consigne et un taxi nous amène au centre ville. Nous procédons à quelques achats bien que presque tous les magasins soient déjà fermés (il est 17h30). Nous essayons de retourner manger au Montana, mais il est fermé. Nous nous rabattons sur la brasserie Le Rétro, une autre brasserie située sur le front de mer.

Après 19 heures, nous regagnons l’aéroport en taxi. Changement de vêtements, attente, formalités, décollage, escale à Los Angeles, redécollage : partis mardi soir à 23h30, nous arrivons à Paris le jeudi à 7h30. Seule inquiétude à LA : Isabelle n’a plus son petit carton « transit » qui est indispensable pour remonter dans l’avion. Finalement, tout se passe bien.

Nous pensions nous remettre tranquillement du voyage, mais une bande de cinglés vient semer la mort dans Paris, nous ramenant brutalement à la dure réalité …

N’empêche, nous garderons un souvenir extraordinaire de ce périple polynésien, tant pour la beauté des lagons que pour la gentillesse de leurs habitants.

FIN

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