Une petite galerie du Louvre

Retour au Louvre en ce début d’année nouvelle, ma dernière visite date d’une éternité, au moins de l’année dernière. Les données Exif de mes photos m’indiquent que c’était le 19 décembre. Trois semaines donc ! La semaine dernière, nous avions failli venir y saluer quelques vielles connaissances mais à la vue des files de touristes s’enroulant autour de la pyramide, nous avions renoncé tout en nous réjouissant de leur retour après les tragiques événements qui ont endeuillé la capitale.

Mais en ce samedi 9 janvier 2016, le musée est  à nouveau quasiment désert, enfin désert comme peut l’être le Louvre un jour d’ouverture.

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Le tombeau de Philippe Pot

Avec la carte des Amis du Louvre, je profite maintenant du plus beau musée du monde comme si ce lieu magique m’appartenait. Je peux déambuler sans but précis avec pour seul objectif (humour !) de trouver la bonne prise de vue pour faire – encore – quelques photos. Ou bien, au contraire, choisir un thème à l’avance et décider de d’y consacrer entièrement une visite sans se laisser distraire par autre chose.

Ces derniers temps, j’ai découvert sculptures et statues de toutes les époques. Je croyais que cet art avait atteint son apogée avec de petites choses comme la Victoire de Samothrace ou la Vénus de Milo et que tout le reste n’était que plus ou moins bonnes copies. Mais j’ai vite oublié ces préjugés en comprenant que de tous temps les sculpteurs avaient réalisé des œuvres originales d’inspiration sans cesse renouvelée, témoignant d’une grande maîtrise technique et que, en croyant faire preuve de culture, nous traitons d' »étonnamment modernes ».

C’est nous, au vingt-et-unième siècle, qui, parfois, ne faisons que copier. Exemple qui me fascine : le tombeau de Philippe Pot, grand seigneur bourguignon, dans une mise en scène qu’on pourrait croire sorti d’un opus quelconque de la Guerre des étoiles lors des obsèques d’Obi-Wan Kenobi. Mais cette œuvre date de la fin du quinzième siècle et franchement, c’est nous qui sommes des imitateurs.

Gagnons la salle 10 du rez-de-chaussée de l’aile Richelieu pour la preuve en images.

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Le gisant de Philippe Pot est porté par huit pleurants, chacun représentant un « quartier » de noblesse du défunt personnage

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