Panoramiques

Les dernières versions de Lightroom, que j’utilise pour traiter mes photos, ont très sensiblement amélioré la qualité des panoramiques qu’elles produisent en fusionnant plusieurs photos. Il y a notamment une fonction de « remplissage » automatique des zones blanches en périphérie de l’assemblage par déformation des bords de la photo qui est assez bluffante.

De plus, les performances de l’appareil photo des iPhones ont elles aussi progressé et les panoramiques produits sont – parfois – de très bonne qualité quand la lumière est correcte et qu’on a pris le coup de main (en pratique, c’est l’iPhone qui fait tout seul l’assemblage des photos, il faut lui mâcher le travail en se déplaçant régulièrement).

Je ne résiste pas à l’envie de partager certains des assemblages que j’ai réalisés cette année. Il y en a d’autres sur ma galerie photos.

Pour commencer, je vous montre les panoramiques horizontaux plutôt adaptés aux paysages.

Couleurs d’automne sur la lac de la Gravelle au bois de Vincennes

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Ródin fils de Gimli fils de Glóin

Grande révélation à l’occasion de ma visite au musée Bourdelle. Non, ce n’est pas dans le cadre de l’exposition temporaire « Bourdelle et l’antique » qui fera l’objet d’un article très prochainement. Cette révélation m’est venue en contemplant la sculpture qu’a faite Antoine Bourdelle de son ami et mentor Auguste Rodin et Lire la suite…

Un voyage dans les paysages japonais

Le musée national des arts asiatiques, aussi appelé musée Guimet ou MNAAG pour les intimes, a organisé une exposition proposant un voyage dans les paysages japonais :

À travers une centaine d’estampes japonaises issues du fonds de la collection nationale, dont la célèbre Grande vague de Hokusai (Sous la vague au large de Kanagawa, Kanagawa oki namiura), le MNAAG invitera à un éblouissant voyage, celui de la contemplation du paysage dans son plein épanouissement.

Outre le parcours de l’exposition, ce fut pour moi l’occasion de (re)découvrir ce musée. La preuve en images.

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Godin ou l’utopie sociale

À une époque où nous sommes dirigés par des capitalistes sauvages qui font fi de l’Homme, il est utile (mais sans doute utopique) de rappeler que certains esprits éclairés ont cru au progrès technique dans la perspective d’améliorer la société.  Ça ne date pas d’aujourd’hui, ça se saurait, mais du 19ème siècle, époque où la société industrielle en devenir enrichissait les bourgeois en oubliant les ouvriers.

Jean-Baptiste André Godin, nourri des théories du philosophe Charles Fourier, fit construire, à partir de 1859, le familistère proche de son usine de poêles en fonte située à Guise en Picardie.

Le Palais social

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Québec, je me souviens

Quatorze ans après notre première visite à Québec, j’y suis retourné pour une semaine afin de donner un petit coup de main à notre fils tout juste émigré dans la capitale de la Belle Province.

D’où le titre : je me suis souvenu effectivement de notre premier passage et Je me souviens est la devise du Québec. Difficile de faire plus subtil, non ?

J’ai donc eu l’occasion de retrouver certains lieux et d’approfondir ma découverte de cette magnifique et très-très sympathique ville.

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En photos : six musées et cinq expositions

Le mois de juillet avait commencé, en son premier jour, par la découverte de la maison des Arts et Métiers à la Cité U, bâtiment transformé en fresque géante par une centaine de street-artistes. La suite du mois nous a permis de visiter six musées et de parcourir cinq expositions.

Petit compte-rendu rapide en photos (les liens dans les sous-titres renvoient vers les sites officiels … tant qu’ils resteront valides en ce qui concerne les expositions).

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Le voyage à Nantes

En ce début de mois d’août, nous effectuons une brève visite à Nantes, l’objectif premier étant de découvrir le musée des Arts de la ville, récemment rénové et à nouveau ouvert depuis le 23 juin. La communication dans les journaux a été abondante et attirante, il n’en fallait pas plus pour nous décider à passer deux jours sur les bords de la Loire.

Jeudi 3 août

Un petit coup de TGV et nous voila sur place à 9h50 (en fait le trafic depuis la gare Montparnasse a été très chaotique lors du dernier week-end, à l’occasion des départ en vacances, mais aujourd’hui tout est rétabli !). Le temps est beau, nos affaires tiennent dans un sac à dos, nous pouvons donc entamer directement nos pérégrinations. Direction le musée qui ouvre à 10 heures, via le jardin des plantes.

Ce dernier nous paraît très sympathique, très vert, rigoureusement entretenu. Les pelouses sont tout aussi rigoureusement interdites au piétinement, ce qui nous étonne en bons Parisiens que nous sommes.

Le jardin des plantes de Nantes

Puis nous arrivons très rapidement au Musée d’arts de Nantes qui est tout proche. Un peu de monde à l’entrée mais c’est parce que le musée vient d’ouvrir ses portes. C’est un superbe bâtiment, très bien restauré, les oeuvres sont exposées à bonne hauteur dans des salles très bien éclairées, le parcours est un vrai régal.

Les salles sont situées sur deux niveaux autour d’un patio central surmonté d’une grande verrière. Une annexe, le « Cube », qui abrite les oeuvres contemporaines, a été construite de l’autre côté d’une petite rue qui longe le « Palais » principal. Le patio accueille une exposition temporaire de Susanna Fritscher.

Nous nous sommes plus particulièrement intéressés à la collection d’art ancien (du 13ème au 18ème siècle), à celle du 19ème siècle et un peu moins à celles de l’art moderne et de l’art contemporain. Tout cela nous a bien pris deux heures parce qu’il y a beaucoup de choses à contempler. La preuve en images (pour certaines photos, j’ai mis en légende le contenu du cartel contenant souvent des informations intéressantes).

Au sortir du musée, les sacs commencent à peser et les estomacs à crier famine. La soif guette aussi. Nous passons devant la Porte Saint-Pierre vestige des fortifications anciennes de Nantes.

La Porte Saint-Pierre à Nantes

Nous avons repéré des adresses dans le Routard, la première est la bonne : il s’agit de la Cuillère en coin, qui nous propose des plateaux remplis de bonnes choses naturelles et travaillées sur place. Parfait !

Épaules et estomacs soulagés, nous repartons dans les rues du centre ville et faisons halte assez rapidement au château des Ducs de Bretagne qui est un autre des monuments que nous visons. Nous commençons par un tour des remparts puis nous nous laissons tenter par la visite du château lui-meme qui est en fait le musée de l’histoire de Nantes. Elle est assez éprouvante puisqu’il faut monter et descendre au moins 6 ou 7 étages (il y a un ascenseur bien sûr, mais que nous avons ignoré).

Le château des Ducs de Bretagne à Nantes

Je suis un peu déçu par cette visite, non pas parce que le musée est mal fichu (bien au contraire) mais parce que je m’attendais à découvrir un château ancien et son histoire. Mais en dehors des fondations, il ne reste pas grand-chose du bâtiment original, ou alors c’est bien caché. Comme dit le Routard, on ne voit pas le lit d’Anne de Bretagne et l’édifice en tant que tel s’apprécie de l’extérieur !

À la sortie du château, nous continuons vers le quartier du Bouffay qui est le cœur médiéval de Nantes. Rues anciennes envahies par les touristes et les restos, bistrots. Ambiance sympa malgré tout. Nous poursuivons notre route vers la Place du Commerce puis le fameux Passage Pommeraye. Toujours aussi beau, malgré les touristes, ce dernier reste un vrai lieu de vie avec ses commerces encore assez authentiques.

Le passage Pommeraye à Nantes

Nous faisons ensuite halte à notre abri pour la nuit, l’hôtel Amiral.

Recommandé aussi par le Routard (qui semble avoir quelques années de retard car il le trouve assez vieillot), l’hôtel semble tout juste rénové et notre chambre, quoique assez petite, est tout à fait confortable.

Nous nous reposons quelques instants, et repartons, sacs à dos allégés, vers l’île de Nantes et ses Machines de l’île. Encore un objectif de notre périple nantais qui sera atteint ce jourd’hui, mais que nous restera-t-il pour demain ?

Beaucoup de monde autour des hangars abritant ces fameuses machines, il faut faire la queue et payer pour voir les machines. Nous ne sommes pas très motivés, mais nous pouvons assister à la fin de la balade de l’éléphant  qui est la machine la plus spectaculaire.

L’éléphant de l’île de Nantes

Nous continuons notre route jusqu’au bout de l’île, où se trouvent des enfilades de restos et de bistrots très branchés et fréquentés. Nous faisons un arrêt-rafraichissements bien mérité. Cette île de Nantes abritait naguère les chantiers navals Dubigeon, on circule maintenant dans un quartier qui fait l’objet d’une importante rénovation urbaine. L’art urbain est bien présent.

Le retour vers le centre ville nous fait passer, en suivant la ligne verte, par ces nouveaux quartiers dont l’architecture mérite le détour, qu’on l’aime un peu, beaucoup ou pas du tout … Devant le nouveau Palais de Justice de Jean Nouvel, nous franchissons la Loire sur la passerelle Victor Schoelcher qui nous ramène au centre ville.

Nous faisons halte  à la crêperie Heb Ken, encore recommandée par le Routard. Parfait, les crêpes sont très bonnes, le service assez rapide.

Nous regagnons notre hôtel en passant par la Place Royale et le Passage Pommeraye. Nous sommes exténués …

La Place Royale à Nantes avec « La terre où les arbres rêvent » de Laurent Pernot

Vendredi 4 août

Pour refaire nos forces, nous prenons un bon petit déjeuner. La météo nous a promis de la pluie tout au long de la journée, mais pour l’instant, ça se maintient malgré un ciel assez chargé.

Comme nous avons atteint quasiment tous nos objectifs hier, il faut improviser aujourd’hui. Pas de problème, notre première visite sera pour le village de Trentemoult de l’autre côté de la Loire, dépendant de la commune de Rezé, ancien village de pêcheurs devenu lieu de résidence branché. Pour s’y rendre, un ticket de transport suffit, tramway jusqu’à la gare maritime puis le navibus pour traverser la Loire. Nous visitons le hameau, très coloré, l’ambiance me rappelle celle des petites îles, ce qui est compréhensible car ce secteur de Rezé a été, dans le vieux-vieux temps, un ensemble insulaire en bord de Loire.

Retour sur l’autre rive par le même chemin. Nous avons prévu de déjeuner à la brasserie La Cigale, adresse incontournable de Nantes car c’est un pur produit de l’art nouveau, classé aux Monuments Historiques en raison de ses décors époustouflants, notamment en céramique et mosaïque. De plus, la cuisine est très bonne et la note pas salée du tout. C’est vraiment une étape à ne pas rater.

La brasserie La Cigale

En sortant de La Cigale, nous constatons que le temps se dégrade mais cela reste supportable. Notre prochaine étape est le muséum d’histoire naturelle que nous atteignons après un passage – rapide – sur le site qui abrite le musée d’archéologie Thomas-Dobrée et le manoir de Jean V.

Le manoir de Jean V

Le musée d’archéologie Thomas-Dobrée à Nantes

Le muséum d’histoire naturelle est semblable à ses collègues des autres villes, un rien vieillot avec des collections assez intéressantes de minéralogie, d’animaux, un beau vivarium et l’inévitable squelette de baleine.

Nous repassons par le Passage Pommeraye pour de menus achats puis nous poursuivons notre balade en centre ville en suivant de nouvelles sections de la ligne verte. Nous faisons un arrêt dans le quartier de Bouffay pour nous rafraîchir. La bruine devient plus insistante.

Notre dernière visite est pour la cathédrale St-Pierre et St-Paul.

Un guide, scout attardé, s’émeut, devant une troupe de touristes, de la sauvagerie des révolutionnaires qui ont démoli les sculptures et statues de la cathédrale. Je ne suis pas sûr qu’il soit aussi critique devant le cénotaphe du Général Lamoricière que la cathédrale abrite, alors que ce général a gagné sa vie en massacrant les Algériens qui ne demandaient rien et les manifestants de 1848 qui voulaient virer la monarchie. Alliance morbide et malsaine du sabre et du goupillon !

Il est presque l’heure de rejoindre la gare, la ligne verte nous mène par la rue du Maréchal Joffre où de nombreux commerces sont équipés d’une « enseigne automate » réalisée par un atelier local.

Nous traversons à nouveau le jardin des Plantes, sous la pluie cette fois-ci, contrairement à hier matin. Des bancs assez originaux ponctuent les allées du jardin.

Le jardin des plantes de Nantes

À 18h06, notre TGV nous ramène vers Paris, il est bien peu rempli. Nous arrivons à destination peu après 20 heures, très satisfaits de notre périple nantais de deux jours bien remplis.

Pour finir, une carte de notre périple :

Voir la carte en plein écran dans un nouvel onglet

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Les Grands Voisins : de l’hôpital à l’utopie

C’est à l’occasion de l’annonce d’un week-end portes ouvertes sur les ateliers d’artistes du 14ème arrondissement que j’ai appris l’existence des Grands Voisins. Plus particulièrement il était proposé un parcours street-art dans cette fabrique de biens communs qu’est devenue depuis plusieurs mois l’enceinte de l’ex-hôpital Saint-Vincent-de-Paul.

Les Grands Voisins

Sur le site de l’opération, on trouvera toutes les explications sur le projet, son organisation, ses moyens de fonctionnement (son modèle économique). (suite…)

Eugène Delacroix et la Chapelle des Saint-Anges

Vous vous rappelez qu’au sortir de l’exposition Le Baroque des Lumières, sous-titrée Chefs-d’oeuvre des églises parisiennes au XVIIIe siècle, nous avions été invités à poursuivre notre visite dans les certaines églises parisiennes, dont celle de Saint-Sulpice.

Le plan de l’église Saint-Sulpice : la Chapelle de la Vierge où se trouvent les chefs-d’œuvre du Baroque des lumières est tout « en haut » de l’église. Par contre, la Chapelle des Saint-Anges est située immédiatement à droite de l’entrée.

À cette occasion, nous avions re-découvert d’autres chefs-d’œuvres de cette église, plus récents que ceux de l’époque du Baroque puisqu’ils ont été réalisés par Eugène Delacroix entre 1855 et 1861 dans la Chapelle des Saint-Anges. Une restauration récente les met particulièrement en valeur.

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La Cité U livrée au street-art

Avant sa réhabilitation, la maison des Arts et Métiers de la Cité Universitaire de Paris a été transformée en galerie (exposition Rehab 2). Une centaine d’artistes ont été invités par le studio de création Bitume à transformer l’intérieur du bâtiment en exposition de street-art très éphémère (tout l’intérieur du bâtiment doit être détruit à partir du 16 juillet) .
Dans la presse, on parle de sept univers faisant appel à des inspirations et des techniques différentes. En pratique, chaque espace du bâtiment, couloir, escalier, palier, accueille une oeuvre originale : très éclectique, l’ensemble dégage une énergie de création et d’originalité, renouvelant ainsi un art qui, en d’autres lieux, louche parfois vers l’embourgeoisement.

La preuve en images (avec une vidéo à la fin).

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