Lors de notre périple en terre occitane, nous avons consacré un peu de temps à la visite du musée Fabre, musée des Beaux-Arts et principal musée de Montpellier.
Il doit son nom au peintre et collectionneur François-Xavier Fabre (1766 – 1837) qui fit don de sa prestigieuse collection à la Ville de Montpellier à condition qu’elle soit à l’origine d’un musée. Et qu’accessoirement il y soit logé jusqu’à sa mort. Comme le marquis, maire de Montpellier, est un copain du baron Fabre, l’affaire est conclue en 1825.
Le musée est inauguré en 1828 et il subit une très importante rénovation entre 2003 et 2007 qui en fait aujourd’hui un des plus grands musées de France, doté d’une collection permanente exceptionnelle, aussi bien en peintures qu’en sculptures et en arts graphiques.
Il possède beaucoup de peintures classiques et néo-classiques, qui constituaient le fonds initial de Fabre, mais les collections se sont progressivement enrichies grâce à des acquisitions et de nouvelles donations. On y voit notamment des œuvres de Frédéric Bazille et de Gustave Courbet, et Soulages y a déposé quelques-uns de ses outre-noirs.
Nous avons essayé de suivre une certaine logique dans notre parcours mais force est d’admettre que nous nous sommes un peu égarés dans l’enchainement des salles et des niveaux. Aucun plan de situation ne permet de se localiser et nous n’avons pas bien compris le schéma d’ensemble des bâtiments. Mais les œuvres sont bien là et nous avons apprécié la richesse des collections.
Nous croisons un portrait de Louis-François Bertin par François-Xavier Fabre. Rien de particulier si ce n’est que nous connaissons bien ce Louis-François Bertin car Ingres en a fait un autre (superbe) portrait quelques années plus tard, portrait dont mon artiste préférée a fait une copie au Louvre. Comparons le Louis-François jeune et âgé, par Fabre et Ingres.
Un peu plus loin, je tombe sur un tableau de Louis Garneray, récemment raconté dans ce blog.
Des sculptures sont également exposées, j’apprécie plus particulièrement quelques bustes.
C’est aussi une statue de Voltaire assis qui nous accueille dans la superbe galerie des colonnes (image en exergue de l’article).
Nous continuons notre déambulation dans les salles du musée. Après une petite incursion à l’époque de la Renaissance, notre parcours s’achèvera par les peintures du 19e et du 20e siècles.
À signaler la salle des Griffons, ainsi dénommée en raison du décor de ses frises.
Pour terminer cette baguenaude, un petit focus sur quelques peintures de Frédéric Bazille et de Gustave Courbet, dont le célèbre Bonjour monsieur Courbet ! et l’admirable Vue de village (de Bazille).
Nous n’avons pas tout vu, mais ce n’est pas grave car nous avons bien l’intention de revenir. Il faudra y consacrer plus de temps et mieux préparer le parcours.
Pour en voir plus :
Le site web du musée propose pas mal de parcours virtuels dans les collections numérisées.
Ma galerie photo : Le musée Fabre à Montpellier
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