Rome éternelle

Lors de ma dernière visite au Louvre, j’ai regardé de plus près les peintures de Giovanni Paolo Panini (ou Pannini). C’est un artiste baroque italien du 18ème siècle, qui a peint beaucoup de vues réelles ou imaginaires de Rome et de ruines antiques.

J’ai notamment photographié son tableau Le Cardinal Melchior de Polignac visitant Saint-Pierre de Rome dont le cartel précise qu’il a été commandé à Pannini par le cardinal de Polignac, ambassadeur de France auprès du Saint-Siège (1724 – 1732), à l’occasion de la naissance du Dauphin, fils de Louis XV, en 1729.

Giovanni Paolo Panini – Le cardinal Melchior de Polignac visitant Saint-Pierre de Rome – 1730

J’adore faire des comparaisons avant/après et, comme nous avons visité Saint-Pierre de Rome il y a quelques mois, j’ai fait le rapprochement. Les angles de prise de vue ne correspondent pas exactement mais on peut cependant constater qu’en près de trois siècles, le décor n’a pas beaucoup évolué. La preuve en images.

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Godin ou l’utopie sociale

À une époque où nous sommes dirigés par des capitalistes sauvages qui font fi de l’Homme, il est utile (mais sans doute utopique) de rappeler que certains esprits éclairés ont cru au progrès technique dans la perspective d’améliorer la société.  Ça ne date pas d’aujourd’hui, ça se saurait, mais du 19ème siècle, époque où la société industrielle en devenir enrichissait les bourgeois en oubliant les ouvriers.

Jean-Baptiste André Godin, nourri des théories du philosophe Charles Fourier, fit construire, à partir de 1859, le familistère proche de son usine de poêles en fonte située à Guise en Picardie.

Le Palais social

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Québec, je me souviens

Quatorze ans après notre première visite à Québec, j’y suis retourné pour une semaine afin de donner un petit coup de main à notre fils tout juste émigré dans la capitale de la Belle Province.

D’où le titre : je me suis souvenu effectivement de notre premier passage et Je me souviens est la devise du Québec. Difficile de faire plus subtil, non ?

J’ai donc eu l’occasion de retrouver certains lieux et d’approfondir ma découverte de cette magnifique et très-très sympathique ville.

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Le voyage à Nantes

En ce début de mois d’août, nous effectuons une brève visite à Nantes, l’objectif premier étant de découvrir le musée des Arts de la ville, récemment rénové et à nouveau ouvert depuis le 23 juin. La communication dans les journaux a été abondante et attirante, il n’en fallait pas plus pour nous décider à passer deux jours sur les bords de la Loire.

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Vacances romaines

Cela faisait un petit bout de  temps (35 ans ?) que nous avions envie de (re)voir Rome, nous l’avons fait en ce mois de mai, après avoir choisi une période la plus éloignée possible des grandes célébrations catholiques qui attirent les troupeaux de moutons touristes, des vacances scolaires et des week-ends à rallonge.

Bon ! Rome, comme Paris, semble ignorer la pause touristique, mais il n’en demeure pas moins que c’est une ville magique et … éternelle. Pour le titre de l’article, j’ai hésité entre tous les cheminsles sept collinesunique objet de mon ressentiment … Finalement, rendre hommage au film de William Wyler avec Gregory Peck et Audrey Hepburn m’a paru la meilleure solution puisque ce film est une longue promenade dans Rome et que c’est bien ce que nous avons fait.

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Un mois en Bretagne – août septembre 1855

Gallica a encore frappé ! À la recherche de je-ne-sais-plus-très-bien quelle information essentielle à ma culture, je suis tombé sur un récit de voyage datant du milieu du 19ème siècle : Un mois en Bretagne (Août – Septembre 1855) écrit par André Lazare et publié en 1857 chez Amyot, Libraire à Paris. Et j’ai oublié la recherche initiale pour repartir sur les traces de ces voyageurs …

Le livre est accessible sur Gallica, ci-dessous je l’ai intégré directement avec son lecteur. Mais si vous le souhaitez, vous pouvez aussi l’acheter en vrai papier quelque part sur Amazon, GogolBouc ou sur iBoucStore.

En cliquant sur l’image ci-dessus, on accède au livre sur le site de Gallica dans une plus grande dimension.

Je me suis bien sûr précipité sur les pages consacrées aux étapes dans le Finistère nord. Cette partie du périple achève le récit et je ne résiste pas au plaisir de vous faire profiter de ces dernières pages, que j’ai spécialement réécrites et illustrées pour vous. (suite…)