Dans la lignée de Paris romantique et Paris 1900, la ville spectacle, le Petit Palais consacre le dernier volet de sa trilogie au Paris de la modernité, de 1905 à 1925. La « ville-monde » est alors au cœur de l’innovation et le foyer d’un rayonnement culturel sans pareil. 

Petit Palais – Expo Paris de la Modernité – Affiche : Robert Delaunay – La femme et la tour (détail) – 1925

L’exposition invite à se plonger dans ce Paris effervescent, cosmopolite et foisonnant, où se croisent des artistes venus du monde entier et de tous horizons, de Pablo Picasso à Sonia Delaunay, de Marie Vassilieff à Paul Poiret, de Fernand Léger à Joséphine Baker.

Petit Palais – Expo Paris de la Modernité – Félix Vallotton – Portrait d’Aïcha Goblet – 1922

Associant la mode, le cinéma, la photographie, la peinture, la sculpture, le dessin, mais aussi la danse, la musique, la littérature, le design, les arts décoratifs, l’architecture et l’industrie, l’exposition célèbre la fabuleuse ébullition créatrice de ces années, sans écarter la période douloureuse de la Grande Guerre. Son ambition est de mettre en lumière, avec près de quatre cents œuvres, l’extraordinaire créativité de ces vingt années étourdissantes. 

Petit Palais – Expo Paris de la Modernité – Robert Delaunay – Hommage à Blériot – 1914

Si le panneau d’infos qui nous accueille fait la part belle au secteur des Champs-Élysées qui est décrit comme le nouveau « théâtre des avant-gardes » de cette époque, c’est plutôt Montmartre et Montparnasse qui sont mis en avant au début du parcours comme les « viviers de la modernité ». Ensuite, impossible d’ignorer les « salons parisiens » et l’émergence du cubisme et des nouveaux courants artistiques. Puis on fait un petit passage par d’autres salons, ceux du cycle, de l’automobile et de l’aviation, illustrés par un représentant de chacune de ces nouvelles mobilités (comme on dit maintenant). Après un grand chapitre sur la France dans la guerre de 14-18, on poursuit avec Dada et le surréalisme, le théâtre des Champs-Élysées et le Bœuf sur le toit, pour finir avec l’exposition internationale des arts déco de 1925.

Tout ceci est en effet assez foisonnant comme le montre la variété des œuvres exposées. Petite visite en couleur.

Comme d’habitude au Petit Palais, l’exposition est intéressante et elle mérite qu’on y fasse un détour avant le 14 avril 2024.


Pour voir plus d’œuvres :

  • visiter mon album photo (avec les panneaux d’information de l’exposition pour en suivre le parcours) :


1 commentaire

Matatoune · 6 décembre 2023 à 21 h 14 min

Superbe exposition !

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