Le site web du Louvre affiche en grand sur sa page d’accueil Retrouvez le sourire, pour célébrer sa réouverture au public après cette nouvelle longue période de confinement. Nous y sommes déjà retournés voici quelques jours, pour constater entre autres que l’exposition en cours se terminait le 21 juin et qu’il serait opportun de réserver à nouveau un billet pour la visiter.
C’est chose faite et, sourire aux lèvres pour suivre les instructions, nous voici déboulant du hall Napoléon dans l’espace d’exposition pour contempler les sculptures italiennes de la Renaissance, de Donatello à Michel-Ange, bref ! Le Corps et l’Âme.
Grâce à plus de 140 œuvres, cette exposition dégage les principales lignes de force qui cheminent dans toute l’Italie durant la seconde moitié du Quattrocento pour aboutir, au début du 16e siècle, à un moment d’apogée de la sculpture de la Renaissance.
La représentation de la figure humaine dans la diversité de ses mouvements prend alors des formes extrêmement novatrices. Ces recherches sur l’expression et les sentiments sont au cœur des démarches des plus grands sculpteurs de la période, depuis Donatello jusqu’à l’un des créateurs les plus célèbres de l’histoire, Michel-Ange.
L’exposition propose également d’aller à la découverte d’artistes moins réputés, d’admirer des œuvres difficilement accessibles de par leur lieu de conservation (églises, petites communes, situation d’exposition dans les musées), afin de les remettre en lumière, mais aussi en contexte.
Musée du Louvre
Dépêchez-vous d’y aller, car l’exposition déménage pour être présentée à partir du 21 juillet au Château des Sforza à Milan, qui l’organise conjointement avec le musée du Louvre.
Je ne vous décrirai pas le parcours proposé, vous le trouverez bien détaillé dans le dossier de presse que je joins à cet article. Sachez cependant que si les sculptures représentent la majorité des œuvres présentées, elles sont néanmoins confrontées à d’autres expressions artistiques, peintures, dessins, fresques.
Les artistes s’attachent à représenter l’être humain aussi bien dans son apparence corporelle, le corps et ses mouvements, que dans l’expression des sentiments. Possédant chacun leur spécificité, ils partagent des thématiques communes : l’intérêt pour l’Antiquité dans la représentation de la grâce et de la fureur ; l’expression du pathos et de la théâtralité dans les œuvres religieuses ; la richesse symbolique des œuvres profanes.
Il y a parfois des « trous » dans l’exposition, certaines œuvres n’ayant pas pu vaincre les contraintes imposées par le confinement, elles sont alors remplacées par une image un peu floutée. Mais ne boudons pas notre plaisir, l’ensemble exposé illustre parfaitement l’immense talent des artistes italiens de cette époque (seconde moitié du 15e, début du 16e siècle), qu’ils soient les têtes d’affiche comme Donatello et Michel-Ange ou bien moins connus comme Tullio Lombardo qui signe le sublime duo Bacchus et Ariane ci-dessus qui sert de visuel à l’exposition et bien d’autres.
La preuve en images.
Pour en savoir plus :
- Ma galerie photo sur Piwigo.
- Le dossier de presse ci-dessous contient toutes les informations.
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