Le Salon des Cent ou Salon des 100 ou Salon de La Plume est un salon d’exposition d’art français imaginé par Léon Deschamps, lancé à Paris en février 1894 dans le hall de la revue La Plume, situé au 31 de la rue Bonaparte. L’idée était d’exposer et de vendre principalement de l’estampe et du dessin, le tout associé à un périodique littéraire et artistique. D’un rythme presque mensuel, les 53 éditions se déroulèrent jusqu’à la fin de l’année 1900, un an après la mort de son fondateur.
Pour chaque édition, une affiche était signée par un des exposants, ce qui nous donne une collection très intéressante d’œuvres originales, composées par de très grands artistes : Alfons Mucha, Henri de Toulouse-Lautrec, Paul Berthon, Fernand-Louis Gottlob, etc.
Gallica et d’autres bibliothèques publiques ont numérisé et mis en ligne certaines de ces affiches, je vous en propose un petit florilège.
René Hermann-Paul – Salon des Cent, Janvier 1895 – La Plume (périodique) P. H. Lobel – Salon des Cent – 1897 – La Plume (périodique) Pierre Roche- Salon des Cent – 1896 – La Plume (périodique) Henri Boutet – Salon des Cent – 1895 – La Plume (périodique) Eugène Grasset – Salon des Cent – 1894 – La Plume (périodique) Frédéric Auguste Cazals – Salon des Cent – 1894 – La Plume (périodique) – Au premier plan, Paul Verlaine, au fond, Jean Moreas G. Boutrou – Salon des Cent – 1899 – La Plume (périodique) Georges de Feure – Salon des Cent – 1894 – La Plume (périodique) Paul Berthon – Salon des Cent – 1895 – La Plume (périodique) Alphonse Mucha – Salon des Cent – 1896 – La Plume (périodique) Alphonse Mucha – Salon des Cent – 1896 – La Plume (périodique) Eugène Grasset – Salon des Cent – 1894 – La Plume (périodique) AGaston Roullet – Salon des Cent – 1895 – La Plume (périodique) Louis Rhead – Salon des Cent – 1897 – La Plume (périodique) Henri de Toulouse-Lautrec – Salon des Cent – 1897 – La Plume (périodique) Fernand-Louis Gottlob – Salon des Cent – La Plume (périodique) Alphonse Mucha – Salon des Cent – 1896 – La Plume (périodique)
Les affiches du salon, lithographiées, deviennent des objets de collection, Léon Deschamps assure une forme de promotion à sa revue et à un art, plus populaire car plus abordable, et qu’il juge oublié des institutions : la gravure (wikipedia).
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