Notre dernière visite au Louvre remonte au 21 février, quelques jours avant que le confinement n’en ferme les portes. Cinq mois plus tard, elles sont réouvertes et laissent passer un flot de visiteurs bien plus réduit que dans le monde d’avant.

Le Louvre comme on le voyait rarement dans le monde d’avant

Mais comme de nombreuses salles sont fermées, dont tout le niveau 2, la densité reste assez élevée dans les espaces ouverts, notamment le niveau 1 de l’aile Denon. C’est cependant l’occasion d’admirer certaines œuvres un peu plus au calme, car les groupes de touristes ne sont plus là pour tout envahir.

Petit tour par les sculptures françaises.

Les antiquités orientales sont proches, nous sillonnons des salles presque vides. L’inévitable code de Hammurabi s’ennuie.

C’est l’occasion d’avoir un tête-à-tête avec la statue d’Aïn Ghazal qui est l’œuvre la plus ancienne actuellement exposée au Louvre : neuf mille ans ! Le site archéologique d’Aïn Ghazal est un site néolithique localisé au nord-ouest de la Jordanie, en périphérie d’Amman. Occupé d’environ 8 300 av. J.C. à 5 800 av. J.C., ce site est l’un des plus grands établissements préhistoriques connus au Proche-Orient. Aïn Ghazal est particulièrement réputé pour la découverte de statues modelées avec de la chaux, dont l’une a été prêtée au Louvre pour 30 ans. C’est elle que nous avons sous les yeux.

Ces statues étaient modelées à la main sur une armature de cordes en fibres tressées, sorte de squelette qui permettait aux effigies de tenir debout. Elle a disparu en laissant des empreintes dans le plâtre qui ont été remplies par une armature moderne invisible. La surface du plâtre aujourd’hui craquelée avait été lissée à la spatule et aux doigts et le crâne, laissé rugueux, devait recevoir une perruque.

Nos pas nous mènent dans la salle des Caryatides.

Salle des Caryatides – (n°348 – Sully – niveau 0)

Puis nous continuons par la Grande Galerie avec ses visiteurs masqués.

Il y a toujours la queue devant Mona Lisa, je ne vous la montrerai donc pas. Mais le reste est très beau aussi, nous revenons vers la sortie par les salles rouges.

Espérons que la situation reviendra à la normale rapidement, avec la cohue en moins (mais j’en doute), pour pouvoir explorer à nouveau les salles de peintures françaises et de l’Europe du nord.

Catégories : Art

1 commentaire

Petit secret à Vénus - DESSIN OU PEINTURE · 19 juillet 2020 à 14 h 21 min

[…] 3 mois de confinement, c’est avec joie que j’ai remis les pieds au Louvre. Malheureusement mes salles préférées ne sont pas encore ouvertes , mais j’en ai profité […]

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