Beaucoup mettent en ligne des images de fleurs de leur espace de confinement, faute de plus grands horizons. Je ne déroge pas et je veux vous faire profiter de notre petit coin de biodiversité : 15 mètres carrés coincés entre trottoir, grille et façade de l’immeuble, que nous essayons de soustraire aux équipes de « bûcherons » qui, sous prétexte d’entretien des espaces verts communs, s’acharnent à faire disparaître tout ce qui pourrait pousser avant leur prochaine venue.

Au-delà de la grille, le trottoir nous appelle …
La belle et la bête

En évitant le trottoir et l’immeuble, on parvient à faire des photos qui pourraient presque faire croire qu’on est à la campagne …

Alors que d’autres vont dans une direction opposée, nous travaillons avec nos petits moyens au développement de la biodiversité : lombri-compostage et hôtel à insectes. Ci-dessous, à droite les deux lombri-composteurs qui abritent nos colonies de lumbricina. L’été dernier, lors de la journée où la température a atteint les 43°C, nous avons perdu une grande partie de nos petits compagnons. Mais ils sont courageusement repartis et aujourd’hui travaillent avec ardeur.

À gauche, un hôtel à insectes, bricolé avec du matériel de récupération.

Je ne sais pas si tout cela est efficace sur le plan écologique, en tout cas nous accueillons beaucoup d’oiseaux du jardin, mésanges, moineaux, merles, pinsons des arbres. J’ai déjà eu l’occasion de vous les présenter.

Sans compter notre production horticole et même agricole : tomates, basilic, fraises, tournesol, menthe, … que, parfois, de petites bestioles viennent déguster avant nous.

À noter que depuis ce printemps, je suis à la chasse aux souris, qui aiment bien notre p’tit coin. Comme elles n’apportent rien en terme de biodiversité et sont plutôt envahissantes, je tente de les capturer vivantes pour les relâcher un peu plus loin dans un espace vert de la ville.


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