Vivre cette période de retraite forcée alors que le ciel est d’une grande pureté fait bien sûr regretter de ne pas pouvoir aller se balader. Mais ce n’est pas le plus grave …

D’où l’idée d’exploiter les images déjà déposées dans l’iconothèque de ce blog pour faire une petite galerie photo autour de la couleur bleue.

Comme le dit Wikipedia sur ce champ chromatique, le bleu n’est pas la couleur la plus fréquente dans la nature, même si par temps clair, la mer et le ciel en sont une source inépuisable. Périples en Polynésie, en Bretagne, à Marseille, sur les rives de la Seine, aux chutes du Niagara.

Dans l’art, le bleu est aussi parfois présent au détour des expositions. Vous connaissez aussi mon intérêt pour les affiches et le street-art …

On ne peut bien entendu ignorer le bleu Klein que j’ai photographié ci-dessous à Beaubourg.

Beaubourg – Paul Klein

Selon la loi, personne ne peut s’approprier une teinte. Blue dans le nom de l’IKB (International Klein Blue) ne saurait désigner une nuance de bleu, mais uniquement un produit bleu. C’est l’association du liant et du pigment qui fait l’originalité du produit et permet de le déposer.

Pour tout savoir sur le bleu, son histoire et sa symbolique à travers les âges, prenez le temps d’écouter ci-dessous l’émission Hors-champs de France-Culture avec Michel Pastoureau. Comme d’habitude avec ce grand communiquant, historien médiéviste, spécialiste de la symbolique, c’est un régal !

Il a écrit Bleu – Histoire d’une couleur. Mais également d’autres livres sur les autres couleurs.

Pour finir, une petite leçon de langue : en breton, langue celtique brittonique, on dit souvent qu’il n’y a qu’un seul mot, glas, pour désigner à la fois le bleu et le vert. Ce n’est pas tout à fait vrai, mais presque.

Bleu ou vert, telle est la question… En breton, le bleu se dira tout le temps Glas, pas de souci là-dessus. Par contre pour le vert, cela dépendra de quoi on parle. Tout ce qui est naturellement vert se dira également Glas, la mer en premier lieu, dont la couleur oscille entre des teintes de bleu et de vert (et rien à voir avec les algues vertes), mais aussi les arbres, les légumes, les animaux… Et pour tout le reste (non naturel donc), nous dirons Gwer. Une maison, une voiture, des vêtements, seront Glas s’ils sont bleus, et Gwer s’ils sont verts.

Culture Bretagne

Comme dirait l’autre, le bleu, s’il était vert, serait la couleur de l’espérance.

À bientôt pour de nouvelles aventures couleurs !


1 commentaire

Danièle CAZAUX. · 25 mars 2020 à 12 h 53 min

Merci. C’est bon et beau pour le moral d’une parisienne confinée

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