Au Louvre, les sculptures françaises sont exposées au rez-de-chaussée de l’aile Richelieu, autour de la cour Marly. Cet espace couvre la période des années 500 à 1850, le parcourir est un voyage dans le temps riche de chefs-d’œuvre. Les salles 200 à 211 (j’aime bien la nouvelle numérotation des salles du Louvre) sont consacrées aux sculptures du Moyen Âge, de l’an 500 au début du 16ème siècle, mille ans superbement résumés en 1500 mètres carrés soit environ la valeur de 5,71 terrains de tennis (je peux faire des “comparaisons à la con“, moi aussi).
Lors de ma dernière visite au musée, je me suis contenté de cette petite zone, je voulais examiner les animaux reposant aux pieds des gisants sur les tombeaux à partir du 13ème siècle.
La balade démarre dans la cour Marly, on peut entrer par l’escalier du Ministre.
Les animaux sont le plus souvent des chiens ou des lions, choisis selon le caractère que l’on voulait mettre à l’honneur, bravoure, noblesse, fidélité, etc.
Il y a bien sûr le tombeau de Philippe Pot, que je vous ai déjà exposé après sa rénovation récente, et son animal dont on ne sait pas très bien si c’est un chien ou un lion.
J’ai cependant trouvé une licorne, avec le gisant d’une jeune fille, symbole de la virginité.
Parfois, les artistes se permettaient des facéties, ou bien des vengeances contre le commanditaire. C’est le cas d’un lion que nous avons rencontré récemment, pas au Louvre, mais à Dijon, au musée des beaux-arts, au pied du gisant du duc de Bourgogne. Le maître d’œuvre du tombeau voulait se venger de ne pas avoir été payé comme prévu …
Revenons au Louvre. D’autres thèmes m’ont également retenu. je pense notamment aux superbes sculptures de Vierges à l’Enfant qui sont souvent d’une beauté époustouflante.
D’autres œuvres méritent une observation attentive.
Bon ! avec tout ça, j’ai mal au crâne, moi !
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