Source : Des points d’eau ont été effacés des cartes IGN pour ne pas avoir à les protéger des pesticides – Le Monde 

Si vous n’êtes pas abonné au Monde, je vous cite l’essentiel :

Un rapport sur la protection des points d’eau, commandé par le gouvernement en septembre 2018, publié sur le site du Conseil général de l’environnement et du développement durable le 1er juillet, lève une partie du voile sur les mécanismes qui conduisent à l’augmentation de l’utilisation des pesticides dans l’agriculture. Un nouveau moyen de réduire les superficies sans pesticides est en effet récemment apparu : recenser officiellement moins de points ou de cours d’eau.

Depuis 2005, en effet, rivières et ruisseaux sont protégés des pollutions diffuses par une zone d’au moins cinq mètres enherbée ou plantée de haies, exempte de tout pesticide. Actuellement, les autorisations de près de 500 produits exigent une bande sans épandage plus large (de 10, 50, 100 mètres ou plus). Mais les règles sont loin d’être respectées. De plus, à l’occasion d’une mise à jour du réseau hydrographique menée depuis 2015 sous la houlette des préfets, des sources intermittentes, des cours d’eau – même dotés d’un nom –, des rus de fond de parcelle ont été gommés ou requalifiés en fossés – qui eux ne nécessitent qu’une protection d’un mètre, voire de 30 centimètres par endroits.

Autrement dit, des cours d’eau figurant sur les cartes de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) ont tout bonnement disparu.

Vive la concertation locale, le “jeu d’acteurs” et la houlette des préfets !


2 commentaires

Danièle Cazaux · 6 juillet 2019 à 10 h 15 min

Bonjour, moi qui utilise les cartes IGN au 25.000ème pour mes randonnées, je constate que les institutions n’ont pas encore pris la mesure de la catastrophe annoncée. J’ai partagé sur FaceBook et Twitter. Merci.

    micmac · 11 juillet 2019 à 7 h 37 min

    merci pour le relai.

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