J’aime bien aller au Louvre, y aller, y revenir, y découvrir sans arrêt de nouvelles œuvres. Ce qui est aussi très intéressant, c’est de venir contempler des tableaux ou des sculptures qui, après avoir disparu des salles, y retournent après des campagnes de restauration.
Pour ma première visite de 2019, j’avais pour objectif de revoir deux œuvres de retour chez elles.
La première est un tableau d’Antonio de Messine, le Condottière, ainsi dénommé en raison de l’allure martiale du personnage représenté dont on ne connaît pas l’identité (un condottière, c’est un chef de mercenaires au service d’un prince ou d’un type bourré de pognon).
C’est un des tableaux les plus précieux des collections de la peinture italienne, la restauration, toute en subtilité, permet de retrouver la finesse du travail du peintre. Je laisse Isabelle vous en dire plus sur son blog Dessin ou peinture. Je rajoute deux petites photos.
Autre retour, celui du monument funéraire de Philipe Pot. Je vous en ai déjà parlé il y a trois ans : ici et là. C’est un monument qui me fascine toujours autant et je suis très content qu’il ait bénéficié d’un grand nettoyage.
Au premier abord, je n’ai pas été impressionné par le nouvel aspect du monument, parce qu’avant de partir dans la clinique des tombeaux, ce n’était tout de même pas une ruine ! Mais en le comparant avec mes photos d’il y a trois ans, nul doute qu’il a retrouvé un plus bel aspect visuel et des couleurs plus éclatantes, après avoir été soigneusement décrassé.
Dans le magazine du Louvre, Grande Galerie n°46, il y a un article complet sur cette restauration et l’histoire du monument et de son commanditaire, Philippe Pot, grand sénéchal de Bourgogne. Sur le site web, il y a aussi quelques informations intéressantes.
Pour une analyse plus poussée sur le monument lui-même, on peut lire Le tombeau de Philippe Pot: analyse et interprétation par Robert Marcoux.
J’ai ensuite continué à explorer les salles consacrées à la sculpture médiévale française, depuis la naissance de l’art roman jusqu’aux débuts de la Renaissance. Je suis toujours aussi subjugué par ces sculptures qui furent longtemps méprisées par les tenants du classicisme, même à l’époque des Lumières. Je trouve beaucoup de beauté, de spontanéité, mais aussi de simplicité, dans toutes ces œuvres créées par des artistes tellement talentueux et, pour la plupart, inconnus.
Sur le chemin de la sortie, il y a encore des choses à admirer.
Un dernier regard en l’air : dans le cadre de la saison « Japonismes 2018 : les âmes en résonance », le musée du Louvre présente, sous la Pyramide, Throne, une oeuvre monumentale de Kohei Nawa, entièrement couverte de feuilles d’or, qui synthétise la tradition culturelle japonaise et les technologies les plus novatrices.
Voila, voila ! C’est beau ! Bon, on se casse ?
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