Dimanche 10 novembre 2013
Nous avons passé une bonne nuit dans notre chambre sous les combles, ça nous change du confort plus spartiate des gîtes de Mafate. C’est un autre monde, vraiment, là-bas au fond du cirque ! Mais l’expérience vaut la peine d’être vécue.
Aujourd’hui, c’est une journée de repos : piscine le matin, Skype avec les Deux-Sèvres à midi, taboulé …
Puis l’après-midi, nous faisons une virée sur Saint-Gilles que nous retrouvons avec plaisir. La plage est ultra surveillée en raison des requins, à beaucoup d’endroits le long de cette côte, la baignade est interdite, de grands panneaux d’information sont installés partout.
Cornet de glace 3 boules chez Marie B., pas mal du tout.
Puis, nous poursuivons la route le long des plages : L’Ermitage-les-Bains, la Saline, nous poussons même jusqu’à Saint-Leu : horreur, le Zat est fermé ! Mais partout, trop de bagnoles, impossible de trouver une place de parking, les plages doivent être aussi bondées.
Retour à l’hôtel, nous organisons nos prochaines journées.
Lundi 11 novembre 2013
Nous avons programmé une petite randonnées autour de Grand Etang, une retenue d’eau située dans les contreforts du Piton des Neiges, au-dessus de Saint-Benoît. Les retenues d’eau sont rares à La réunion, en raison de la perméabilité importante des sols. Ici, c’est une coulée de lave qui a créé cette retenue dont le niveau est, paraît-il, très variable. Nous partons à 7h15 et nous arrivons assez vite sur place.
Comme c’est jour férié, les kiosques du parking sont déjà occupés. La randonnée complète dure 3 heures aller-retour. Le sentier pour atteindre l’étang est très caillouteux, mais le paysage est superbe. On se croirait en haute montagne comme les Pyrénées.
Sous un ciel limpide, la végétation joue avec ses reflets sur le plan d’eau, je m’éclate avec le filtre polarisant à chercher les couleurs les plus denses.
Nous allons jusqu’aux cascades Annette et consoeur situées tout au bout de l’étang.
Nous terminons le tour de l’étang et revenons au parking qui est maintenant bien rempli. Tous les kiosques sont occupés et partout on prépare la cuisine.
Nous avons décidé de monter jusqu’au point de vue de Takamaka situé à quelques ravines de là, mais il faut redescendre vers la côte pour trouver la bonne direction. Le site, là-haut, est impressionnant, on est à une sorte de convergence de ravines et de cours d’eau, dans lequel on voulait aménager un barrage dans les années 1920. Mais la nature très perméable des sols n’est pas compatible avec ce type de construction et il a fallu trouver d’autres solutions pour la gestion de l’eau.
De retour à l’hôtel, nous terminons l’après-midi par une séance piscine, clôturée par une pizza et un rosé italien (un peu acide).
Mardi 12 novembre 2013
A nouveau, nous partons tôt, car c’est la seule solution pour profiter au maximum d’un temps dégagé. Nous avons prévu d’aller jusqu’à la forêt des Makes, où une “fenêtre” permet de découvrir un panorama d’enfer sur le cirque de Cilaos. La montée par la route forestière est assez rude, mais on a l’habitude maintenant et la voiture s’en tire assez bien pour autant qu’on éteigne la climatisation. Comme il fait frais dans les hauteurs, cela ne pose pas de problème.
Le paysage est, une fois de plus, sublime. Nous découvrons, vus d’en haut, les lieux que nous avons visités l’année dernière, Cilaos, Îlet à Cordes.
La forêt des Makes est une forêt de cryptomérias (aussi dénommés cyprès ou cèdres du Japon), forêt qui semble largement exploitée sous le contrôle de l’ONF.
Lors de la redescente, nous nous arrêtons pour admirer les aires de pique-nique qui ont été aménagées le long de la route grâce à des emplois “verts” financés par la Région. Superbe, on se croirait dans un jardin botanique.
Nos pas nous dirigent ensuite vers Entre-Deux, que nous avions ignoré l’année dernière. Mais un circuit de randocroquis vient d’y être inauguré il y a deux jours et iZa veut le tester pour en faire un compte-rendu sur son blog.
Il y a en fait deux circuits, le premier en ville démarrant à l’office du Tourisme, le second sur un sentier escaladant le Coteau Sec. L’office de tourisme est logé dans une très jolie case créole et la première étape de randocroquis est installée dans son jardin.
Une partie du circuit se déroule dans l’arboretum situé en face de l’office de tourisme.
Nous avons retenu une table pour le déjeuner au restaurant tout proche, l’Arbre à Palabres : bien, bon, sympa ! J’essaie le rougail “andouilles”, iZa reste fidèle au rougail saucisses plus classique.
Le deuxième circuit de randocroquis nous emmène sur le Coteau Sec, en périphérie de la ville. Nous démarrons le sentier par le bas, mais nuages et pluie menaçant, nous prenons la voiture pour aller à la dernière station située en haut du coteau d’où la vue sur le Dimitile doit être superbe … quand le temps est dégagé.
Retour à Saint-Gilles, un petit tour à la piscine, le temps se couvre, mais finalement ça se dégage dans la soirée.