Retours au Louvre

J’aime bien aller au Louvre, y aller, y revenir, y découvrir sans arrêt de nouvelles œuvres. Ce qui est aussi très intéressant, c’est de venir contempler des tableaux ou des sculptures qui, après avoir disparu des salles, y retournent après des campagnes de restauration. Pour ma première visite de 2019, Lire la suite…

Picasso, du bleu au rose

Le musée d’Orsay (avec le musée national Picasso) propose une exposition consacrée aux périodes bleue et rose de Pablo Picasso, qui réunit des chefs-d’oeuvre des années 1900-1906, période essentielle de la carrière de l’artiste. Comme toute manifestation sur Picasso, il y avait un monde fou, gâchant un peu le plaisir Lire la suite…

J’aime bien la nouvelle numérotation des salles du Louvre

Il y a quelques mois, j’avais critiqué les nouveaux plans du Louvre, leur reprochant d’ignorer toute indication de numéro de salle au profit d’un simple aplat de couleur sensé guider le visiteur au travers des collections.

Fort heureusement, la situation s’est améliorée essentiellement grâce à la nouvelle numérotation des salles qui a été mise en place et qui permet un guidage plus simple dans les trois ailes et les quatre niveaux.

Les numéros de salle sont situées en hauteur au niveau des accès

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La collection du margoulin Campana

Ce n’est pas une billevesée de mon correcteur orthographique, j’ai bien écrit margoulin Campana et non pas marquis Campana dans le  titre de cet article, à propos de l’exposition Un rêve d’Italie du musée du Louvre. Je ne fais que rétablir l’ordre chronologique, puisque Giampietro Campana était, dans la Rome du 19ème siècle, un grand bourgeois margoulin, avant d’être aristocratisé en marquis di Cavelli.

Il n’empêche qu’il avait accumulé une impressionnante collection d’objets d’art dont le Louvre, par les hasards de l’histoire et la volonté d’un empereur de pacotille, a hérité d’une grande partie.

expo Collection Campana – Tête de dieu barbu (Jupiter ?)

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Il pleuvait sur Brest ces jours-là, Beatriz

Petit séjour de quatre jours en Bretagne alors que souffle la tempête Beatriz qui nous apporte de violentes rafales de vent et des trombes d’eau. D’où le titre de cet article à nouveau profondément inspiré. Mais à la place de Barbara, vous avez noté que j’invoque une Beatriz : depuis l’année dernière, les instituts météorologiques européens baptisent leurs tempêtes, comme les américains avec leurs ouragans. Donc, Beatriz est celle qui m’a accompagné durant mon périple et mes pérégrinations léonardes.

Les galets de Sainte-Marguerite

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Venise éblouit le Grand Palais !

Le Grand Palais célèbre le dix-huitième siècle à Venise. C’est le dernier siècle de gloire de la Sérénissime qui avait déjà perdu de sa superbe, elle n’était plus la puissance commerciale, donc politique, qu’elle était depuis le Moyen Âge.  En outre, Bonaparte (et après lui Napoléon) mettra un terme à huit siècles d’indépendance, avec toute la délicatesse qu’on lui (leur) connaît.

Mais c’était encore une ville élégante et raffinée, éblouissante quoi ! qui avait une grande influence sur les arts en Europe, donc dans le monde, et c’est ce dernier âge d’or que le Grand Palais veut nous montrer.

expo Éblouissante Venise – Sebastiano Ricci – Tête de vieillard barbu – vers 1724-1734

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