Le copiste distrait
Il est bien distrait, ce copiste au Louvre : il a tout oublié chez lui, son matériel et même sa tête (sa mère le lui disait tout le temps …). Mais ce n’est pas grave, le Louvre a envoyé la Lire la suite
Il est bien distrait, ce copiste au Louvre : il a tout oublié chez lui, son matériel et même sa tête (sa mère le lui disait tout le temps …). Mais ce n’est pas grave, le Louvre a envoyé la Lire la suite
On aura noté que j’ai parfois des révélations quand je visite des musées, signe que leur fréquentation nourrit ma culture artistique qui en a bien besoin. J’avais à cette occasion annoncé un article sur l’exposition Bourdelle et l’antique qui m’a bien plu.

Mais depuis la visite du musée Guimet et mon voyage dans les paysages japonais, j’ai foulé les parquets d’une bonne dizaine d’autres temples du savoir pour presqu’autant d’expositions. Et je ne compte pas le muséum national d’histoire naturelle et ses différentes galeries (article à venir) ni le MNBAQ et le musée de la civilisation de Québec (racontés par ici).

Bref, à raison d’un article par visite, j’en ai pour plusieurs semaines à tout narrer, ce qui ne colle pas avec mon emploi du temps surchargé de néo-retraité. J’ai donc décidé de rattraper le retard accumulé en une seule fois sous une forme synthétique.
La preuve en images (je ne poste que quelques images dans cet article, je donne les liens vers ma galerie photos qui en montre d’avantage).

Aujourd’hui, Émilie du Châtelet aurait eu 311 ans.
Pourquoi célébrer les 311 ans d’une personne qui a depuis longtemps disparu ? Pour honorer sa mémoire bien sûr et puis pourquoi pas ?
Voltaire a été son grand ami, et même bien plus. À sa disparition, il écrivit à son sujet J’ai perdu un ami de vingt-cinq années, un grand homme qui n’avait de défaut que d’être femme, et que tout Paris regrette et honore.

Portrait de Emilie Le Tonnelier de Breteuil, marquise du Châtelet – Marianne Loir (1715 – 1769) – Musée des beaux-arts de Bordeaux
Gabrielle Émilie Le Tonnelier de Breteuil, marquise du Châtelet, a été la première grande intellectuelle française. Au 18ème siècle, sous le règne de Louis XV, elle a participé aux recherches de pointe en mathématiques, en physique, en philosophie. Elle mérite intérêt, curiosité, admiration.
Les dernières versions de Lightroom, que j’utilise pour traiter mes photos, ont très sensiblement amélioré la qualité des panoramiques qu’elles produisent en fusionnant plusieurs photos. Il y a notamment une fonction de « remplissage » automatique des zones blanches en périphérie de l’assemblage par déformation des bords de la photo qui est assez bluffante.
De plus, les performances de l’appareil photo des iPhones ont elles aussi progressé et les panoramiques produits sont – parfois – de très bonne qualité quand la lumière est correcte et qu’on a pris le coup de main (en pratique, c’est l’iPhone qui fait tout seul l’assemblage des photos, il faut lui mâcher le travail en se déplaçant régulièrement).
Je ne résiste pas à l’envie de partager certains des assemblages que j’ai réalisés cette année. Il y en a d’autres sur ma galerie photos.
Pour commencer, je vous montre les panoramiques horizontaux plutôt adaptés aux paysages.
Grande révélation à l’occasion de ma visite au musée Bourdelle. Non, ce n’est pas dans le cadre de l’exposition temporaire « Bourdelle et l’antique » qui fera l’objet d’un article très prochainement. Cette révélation m’est venue en contemplant la sculpture qu’a faite Lire la suite
Le musée national des arts asiatiques, aussi appelé musée Guimet ou MNAAG pour les intimes, a organisé une exposition proposant un voyage dans les paysages japonais :
À travers une centaine d’estampes japonaises issues du fonds de la collection nationale, dont la célèbre Grande vague de Hokusai (Sous la vague au large de Kanagawa, Kanagawa oki namiura), le MNAAG invitera à un éblouissant voyage, celui de la contemplation du paysage dans son plein épanouissement.
Outre le parcours de l’exposition, ce fut pour moi l’occasion de (re)découvrir ce musée. La preuve en images.

À une époque où nous sommes dirigés par des capitalistes sauvages qui font fi de l’Homme, il est utile (mais sans doute utopique) de rappeler que certains esprits éclairés ont cru au progrès technique dans la perspective d’améliorer la société. Ça ne date pas d’aujourd’hui, ça se saurait, mais du 19ème siècle, époque où la société industrielle en devenir enrichissait les bourgeois en oubliant les ouvriers.
Jean-Baptiste André Godin, nourri des théories du philosophe Charles Fourier, fit construire, à partir de 1859, le familistère proche de son usine de poêles en fonte située à Guise en Picardie.

Le Palais social
Quatorze ans après notre première visite à Québec, j’y suis retourné pour une semaine afin de donner un petit coup de main à notre fils tout juste émigré dans la capitale de la Belle Province.
D’où le titre : je me suis souvenu effectivement de notre premier passage et Je me souviens est la devise du Québec. Difficile de faire plus subtil, non ?
J’ai donc eu l’occasion de retrouver certains lieux et d’approfondir ma découverte de cette magnifique et très-très sympathique ville.

Le mois de juillet avait commencé, en son premier jour, par la découverte de la maison des Arts et Métiers à la Cité U, bâtiment transformé en fresque géante par une centaine de street-artistes. La suite du mois nous a permis de visiter six musées et de parcourir cinq expositions.
Petit compte-rendu rapide en photos (les liens dans les sous-titres renvoient vers les sites officiels … tant qu’ils resteront valides en ce qui concerne les expositions).

En ce début de mois d’août, nous effectuons une brève visite à Nantes, l’objectif premier étant de découvrir le musée des Arts de la ville, récemment rénové et à nouveau ouvert depuis le 23 juin. La communication dans les journaux a été abondante et attirante, il n’en fallait pas plus pour nous décider à passer deux jours sur les bords de la Loire.
