Il y a deux mois la Marianne d’Obey peinte sur le mur d’un immeuble proche du boulevard Vincent Auriol avait été vandalisée par un « collectif » d’imbéciles qui lui avaient rajouté des larmes de sang et rayé la devise Liberté, Égalité, Fraternité avec de grands coups de peintue blanche.

Bien que certains prétendent qu’un tel saccage est de l’art, l’artiste Obey a procédé (ou fait procéder) à la restauration de sa fresque. Il lui a cependant rajouté une petite larme bleue destinée à appuyer discrètement les revendications des vandales (Marianne pleure la République agonisante).

La Marianne d’Obey, martyrisée mais restaurée

Les restaurateurs en ont profité pour redonner un petit coup de pinceau sur le chat de C215 situé juste à côté, notamment son fond bleu. L’ensemble a retrouvé toute sa classe.

C215, Obey
Le chat de C215 qui a bénéficié de la restauration.

Dans la vidéo ci-dessous, l’artiste raconte les tribulations de sa fresque.

Enfin, la galerie Itinerrance propose de nouvelles sérigraphies dont les bénéfices iront aux organisations d’aide aux démunis.

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