Les dernières versions de Lightroom, que j’utilise pour traiter mes photos, ont très sensiblement amélioré la qualité des panoramiques qu’elles produisent en fusionnant plusieurs photos. Il y a notamment une fonction de « remplissage » automatique des zones blanches en périphérie de l’assemblage par déformation des bords de la photo qui est assez bluffante.

De plus, les performances de l’appareil photo des iPhones ont elles aussi progressé et les panoramiques produits sont – parfois – de très bonne qualité quand la lumière est correcte et qu’on a pris le coup de main (en pratique, c’est l’iPhone qui fait tout seul l’assemblage des photos, il faut lui mâcher le travail en se déplaçant régulièrement).

Je ne résiste pas à l’envie de partager certains des assemblages que j’ai réalisés cette année. Il y en a d’autres sur ma galerie photos.

Pour commencer, je vous montre les panoramiques horizontaux plutôt adaptés aux paysages.

Couleurs d’automne sur la lac de la Gravelle au bois de Vincennes

Dans l’arboretum du bois de Vincennes

Le kiosque du lac Daumesnil et le « rocher des singes » à l’horizon

Les paysages de bord de mer se prêtent bien aux panoramiques, j’ai une tendresse particulière pour le port du Conquet tout là-bas à l’ouest.

La petite ville du Conquet et son port vus depuis la presque’île de Kermorvan

À gauche, la maison des Anglais domine le mouillage du Conquet

Une vue plus large de l’aber du Conquet

Bien entendu, la pointe Saint-Mathieu n’est pas loin, avec son phare, les ruines de l’abbaye et le sémaphore de la Marine nationale. Ce panoramique a été réalisé avec mon iPhone SE et n’a subi aucune retouche. Je suis assez admiratif du résultat en termes de netteté et de rendu des couleurs.

La pointe saint-Mathieu

Un peu plus au nord, la côte des Légendes offre des paysages littoraux remarquables.

À Porspoder, près de la pointe de Garchine

Plus au sud, sur l’île de Ré, l’arrivée au port de Loix par la piste qui traverse les marais salants est admirable.

Le port de Loix sur l’île de Ré

Prenons un peu de distance et envolons-nous jusqu’à Rome. Il n’est pas difficile de trouver de quoi  photographier, le plus difficile étant d’éviter que les hordes de touristes envahissent les images.

Place Saint-Pierre à Rome

Le forum romain vu depuis la colline du Palatin

La superbe villa Médicis et ses jardins

Traversons l’atlantique. Voici le hall d’accueil du musée de la Civilisation dans la vieille ville de Québec. Avec un grand-angle, il devient difficile de ne pas déformer les lignes droites quand on veut faire rentrer tout un bâtiment « sur la pellicule ». Mais j’y trouve un certain charme.

Musée de la Civilisation de Québec

Retour en France avec une halte au familistère de Guise. Même déformation.

La grande verrière du bâtiment central du familistère de Guise

Fin provisoire du périple des panoramiques horizontaux à Paris avec un petit détour par Boulogne-Bilancourt et sa Seine musicale sur l’île Seguin.

Panoramique sur les nouveaux quartiers de Boulogne depuis la terrasse de la Seine musicale

La galerie de paléontologie et d’anatomie comparée du Muséum d’histoire naturelle à Paris

Le Pont-au-Change et les quais de Seine rendus à la civilisation au pied du théâtre de la Ville

Les pyramides du Louvre

Il m’arrive également de faire des panoramiques verticaux qui ont pour objectif soit de compenser le manque de recul par rapport à la scène filmée soit de montrer une continuité entre sol, mur et plafond.

Je vous montre quelques exemples, vous en verrez d’autres sur la galerie photos déjà citée plus haut.

Le manque de recul par rapport à la scène peut être dû à l’étroitesse des lieux et/ou à une focale trop longue (je m’amuse parfois à utiliser un seul objectif fixe – par exemple le 28 mm- ce qui me force à bouger pour obtenir une bonne composition).

Pour certains lieux, j’aime bien montrer sur une photo plus que ce que l’on peut voir naturellement sans lever la tête. L’effet est parfois un peu artificiel mais le résultat me paraît intéressant pour retrouver l’esprit du lieu.

Et pour finir, un panoramique qui est en fait un travelling : je n’ai pas fait pivoter l’appareil mais je me suis déplacé pour saisir trois photos adjacentes prises avec la même orientation. Orientation verticale car il s’agissait de saisir tout un plafond à caissons de la Villa Médicis, le recul étant ici bien entendu limité par la hauteur de la pièce. J’en suis assez satisfait.

Plafond à caissons – Villa Médicis

Nota

Les photos insérées dans cet article sont limitées à 2400 pixels dans leur plus grande dimension, pour des questions de performance de lecture et de protection de mon travail. Mais les panoramiques originaux sont de bien plus grandes tailles. Par exemple, la première photo du Conquet plus haut atteint en réalité presque 18 mille pixels dans sa largeur et a été obtenue en assemblant une douzaine de photos verticales  du Canon 5D. Au centre de l’image originale, le niveau de détail est le suivant.


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