Voila un peu plus d’un an que je n’étais pas retourné en Bretagne et cette semaine ensoleillée de juin a été l’occasion rêvée de reprendre contact avec les paysages de mon bout du monde. Même si j’adore aller voir plus loin, plus près, c’est parfois très bien aussi.
Pendant ces trois jours, outre quelques rendez-vous familiaux, j’ai fait dans le « classique », notamment au Conquet et à Brest :
- l’hébergement à l’hôtel Au bout du monde ;
- la pêche conquetoise au Hangar du pêcheur ;
- le meilleur gâteau breton par la boulangerie pâtisserie Bian (le kouign-aman est très bien aussi) ;
- les crêpes à la crêperie du Roi Gradlon.
avec cependant deux nouveautés à Brest :
- le musée des Beaux-Arts (le musée n’est pas nouveau mais je n’y étais pas allé depuis longtemps) ;
- le Plateau des Capucins et le téléphérique urbain qui le relie au centre ville (ça, c’est nouveau).
le tout agrémenté de balades littorales, face à la mer d’Iroise, entre la pointe Saint-Mathieu et Portsall.
La preuve en images.
En survolant Brest, une belle surprise : cette vue aérienne où l’on distingue nettement le tracé de la presqu’île de Crozon, le goulet, la rade et Brest
Halte à la Pointe Saint-Mathieu bien sûr
Au Conquet, l’hôtel de Sainte-Barbe, abandonné depuis plusieurs années, est en cours de rénovation. Pourquoi ne pas le détruire tout simplement ?
À gauche, la maison des Seigneurs domine le port et l’aber
Longtemps, il fallut attendre que la mer se retire pour passer sur l’autre rive. Deux fois par jour, le voyageur pouvait emprunter la chaussée de pierres qui le menait jusqu’à la rive d’en face. S’il était pressé et que la marée était haute, il devait contourner la ria : un détour de plusieurs kilomètres. En 1864, les Ponts et Chaussées instaurent un service de bac : le propriétaire d’un canot s’installe à son compte moyennant une redevance. Toute l’année, par tous les temps, il ou elle – certains passeurs étaient des passeuses ! – godille d’une rive à l’autre. Ils arrêtent leur activité avec la guerre. Pendant la guerre, les Allemands construisent une passerelle en bois afin de faciliter le passage de leurs troupes du Conquet à Kermorvan et aux BlancsSablons, Au gré des marées sur la chaussée de pierres. Deux fois par jour, le voyageur pouvait emprunter la chaussée de pierres qui le menait jusqu’à la rive d’en face. S’il était pressé et que la marée était haute, il devait contourner la ria : un détour de plusieurs kilomètres. Le bac du Croaë : En 1864, les Ponts et Chaussées instaurent un service de bac : le propriétaire d’un canot s’installe à son compte moyennant une redevance. Toute l’année, par tous les temps, il ou elle – certains passeurs étaient des passeuses ! – godille d’une rive à l’autre. Ils arrêtent leur activité avec la guerre. Du pont des Allemands… Les Allemands construisent une en bois afin de faciliter le passage de leurs troupes du Conquet à Kermorvan et aux BlancsSablons, … à la passerelle d’aujourd’hui la passerelle actuelle avec son pont-bascule, date de 1950 Cinq siècles de construction navale Dès l’an 1500, on construit ici les nefs, les caravelles, les barques, les brigantins, les goélettes et autres sloups pour des capitaines marchands. Jusqu’en 1992, les chantiers du Croaë continuent à produire des coques en bois armées à la pêche et à la plaisance.
Panoramique sur l’aber du Conquet depuis la passerelle du Croaë
À Brest, une vue inédite (pour moi) sur le port militaire, prise depuis le Plateau des Capucins récemment restitué par la Royale à la vie civile. À droite, l’ancienne prison de Pontaniou.
Au bout du belvédère Césaria Evora, on découvre la Penfeld sous un nouvel angle
Un téléphérique relie les deux rives, au-dessus des installations de la Royale
L’arbre emphatique est une oeuvre d’art arrivée avec le tramway …
Vue du téléphérique
Le bâtiment des « ateliers » accueillera des activités culturelles et commerciales
Dans le port du Château
À la pointe du Minou en soirée
À la pointe Saint-Mathieu au matin
Ce pâté de maisons est en fait l’Hostellerie de la Pointe Saint-Mathieu
Au musée des Beaux Arts, on est accueilli par François DILASSER
Alexandre SÉON – La prière ou l’île de Bréhat
Henri-Gabriel IBELS – Le pêcheur
Émile BERNARD -La conversation (esquisse de vitrail, saint-Briac) – 1887
Paul LEROY _ Portrait d’un jeune guide arabe – 1884
Ivan Konstantinovitch AÏVAZOVSKI – Constantinople, la Mosquée Top-Kahné – 1884 – dépôt du Musée du Louvre 1973
Je n’ai pas été dérangé par la foule des visiteurs !
Pierre-Julien GILBERT – Combat de la Cordelière et d’une frégatte anglaise – 1838
Ivan Konstantinovich AÏVAZOVSKY – La vague – 1886
Edmond MILCENDEAU – Breton au cabaret – 1904
Jules NOËL – Le port de Brest – 1864
Louis-Nicolas VAN BLARENBERGHE – Vue du port de Brest (vue prise de la terrasse des Capucins) – 1774
Jules NOËL – Condamnés à perpétuité – Condamnés à temps (les bagnes) – 1844
Giovanni Francesco BARBIERI dit GUERCHIN – Judith et Holopherne – 1651
Attribué à Giovanni Antonio CANAL dit CANALETTO – Venise, la Piazzetta San Marco – vers 1740
Sur la côte vers Argenton, Melon et Porspoder
Une guérite qui servait aux soldats puis aux douaniers
Au petit port du Mazou, un mode d’amarrage que je ne connaissais pas
À la pointe de Garchine en Porsporder, face au phare du Four
Mes copains les chevaux de Landunvez croissent et prospèrent
Vous savez que j’aime bien faire des comparaisons de paysages à des époques différentes. Cette fois-ci, j’ai découvert deux visions du port de Brest vu depuis le plateau des Capucins. Ça ne pouvait mieux tomber …
Louis-Nicolas VAN BLARENBERGHE – Vue du port de Brest (vue prise de la terrasse des Capucins) – 1774
Au bout du belvédère Césaria Evora, on découvre la Penfeld sous un nouvel angle
Pour en savoir toujours d’avantage, on peut fort opportunément se cultiver un peu plus en consultant les sites suivants :
- la galerie photos complète de cette escapade ;
- les ressources pédagogiques du musée des Beaux-Arts de Brest qui fournissent quantité d’informations sur les tableaux du musée, aussi bien sur l’histoire de Brest et de son port que sur les oeuvres d’inspiration plus classique.
