Il est temps que je termine mon journal de voyage à la Réunion, car nous y retournons dans quelques jours et je sais que je n’aurai pas la motivation de reprendre ce récit quand nous reviendrons avec de nouveaux souvenirs ( j’essaierai, cette année, de saisir les événements journaliers avec l’application WordPress pour l’iPad afin d’éviter d’avoir à tout retaper par la suite, et pourquoi pas, de les mettre en ligne si le dieu wifi nous accompagne).
Mercredi 6 juin 2012
Aujourd’hui, le temps est clair et beau. Nous démarrons plus tard qu’hier matin pour prendre la direction du piton Maïdo, que l’on peut atteindre en voiture après une montée sinueuse (mais sans plus) qui nous mène à 2200 mètres d’altitude. Tout est bien aménagé pour accueillir les visiteurs, parking, belvédère.
On découvre de là-haut le paysage sublime du cirque de Mafate que j’essaye de faire rentrer tout entier dans l’appareil photo, mais il faudra au moins un panoramique.
Il y a quelques années, un incendie a ravagé une grande partie des pentes du Maïdo. Même si des efforts ont été entrepris pour réparer ce qui peut l’être, les traces sont encore bien visibles.
Le Piton des Neiges domine tout cela de sa masse imposante. Nous faisons une petite marche depuis le belvédère jusqu’au départ du sentier du rempart qui permet de descendre vers les villages du cirque. Dans le cirque, tout déplacement se fait exclusivement à pied (ou en hélicoptère). Je suis fasciné par ce mode de vie et il faudra que l’on vienne examiner ça de près un jour.
En descendant du Maïdo, nous nous arrêtons pour déjeuner au Parc-Hôtel du Maïdo, c’est un restaurant, sans doute un hôtel avec un petit parc d’attraction, poney, luge, tir à l’arc (2 fricassées, le ti punch est à 3,50 ! ).
En repartant, nous nous apercevons que les hauteurs du côté du Maïdo sont dans les nuages, la vue doit être maintenant un peu moins intéressante.
Nous faisons ensuite une visite du musée historique de Villèle, installé dans une vieille demeure créole qui a appartenu à la terrible Madame Debassayns qui a mené sa plantation et ses 400 esclaves sous un régime de maltraitances permanentes. Le guide Patrick qui nous commente la visite guidée a des accents très émouvants lorsqu’il narre cette période et l’horreur de l’esclavage.
Après cette visite impressionnante, nous descendons vers Ermitage-les-Bains où nous faisons une séance plage, avant de nous rendre dans la soirée à Saint-Gilles (les-bains, bain sûr !) pour une petite promenade nocturne. Nous dînons sur le port au restaurant La Palmeraie où les salades sont délicieuses et gigantesques. Rhum arrangé offert par la maison, puis retour à l’hôtel.
Jeudi 7 juin 2012
Aujourd’hui, c’est une journée sans longs déplacements. Nous avions même envisagé une grasse matinée, mais le proprio a justement décidé de jouer de la perceuse aux premières heures, ce qui nous chasse de notre chambre plus tôt que prévu.
Visite de l’Aquarium de la Réunion à Saint-Gilles (beaucoup de poissons dans une scénographie agréable), puis déjeuner au resto “Le Grand Large” situé dans les mêmes bâtiments. Les prix sont élevés pour une qualité médiocre et nous avons en outre la désagréable surprise de nous retrouver à côté d’une famille déjà rencontrée à Orly avant notre départ (le père de famille, sorte de tyran familial, est un monsieur je-sais-tout qui ne rate pas une occasion d’écraser femme et enfants en faisant profiter le voisinage de ses conseils).
Petite balade dans Saint-Gilles et nous pouvons admirer de belles cases créoles.
La plage de Saint-Gilles, appelée plage des Roches Noires, est belle mais elle n’est pas très accueillante pour la baignade (qui y est d’ailleurs interdite).
Puis virée automobile jusqu’à Boucan-Canot et Saint-Paul. Toujours la zone touristique et des accès compliqués à la mer. Nous revenons à Ermitage pour une nouvelle séance plage, que nous poursuivons par une promenade au coucher de soleil et un crêpe bretonne (et même deux) à Bigoudène Crêpes (délicieuses). Retour à pied et de nuit.
Vendredi 8 juin 2012
Départ de l’hôtel vers 9h30, ce soir nous logeons à Saint-Denis. Nous faisons notre première halte au marché forain de Saint-Paul, situé sur le front de mer. C’est un marché coloré et très sympathique, où l’on trouve des produits de l’artisanat local, mais aussi des fruits, des légumes, des spécialités réunionnaises comme la vanille et les préparations pour le rhum arrangé (on en ramène quelques-unes).
Dans une échoppe hindie, nous achetons quelques babioles comestibles pour pique-niquer plus tard. Puis nous regagnons la voiture et montons vers Dos d’Âne, village situé au-dessus de La Possession qui est une des portes d’entrée (nord-ouest) vers le cirque de Mafate. paysage sublime sur le cirque, que nous nous contentons d’admirer car nous n’avons ni le courage ni la tenue pour faire une rando qui nous mènerait à un point de vue situé à quelque distance.
Nous grignotons nos en-cas hindis et redescendons vers Saint-Denis (en empruntant à nouveau la RN1 en pied de falaise) où nous retrouvons les bouchons automobiles qui marquent notre retour dans une grande ville.
Nous pouvons aménager rapidement dans l’hôtel Le Central, bien situé en plein centre ville : pas terrible mais correct, accueil plus que médiocre, wifi tout juste accessible dans le hall, chambre au troisième (sans ascenseur !). Mais cela ne nous empêche pas, bien au contraire, de faire notre première promenade dyonisienne : rue de Paris et ses cases créoles (Maison Carrère que nous visitons et qui abrite l’office du tourisme) jusqu’au Jardin d’État, puis retour par la rue du Maréchal-Leclerc.
Le soir, nous descendons vers le Barachois (le front de mer) pour trouver à manger et finalement nous jetons notre dévolu sur Les 3 Brasseurs (pas très “péï”, les flammenkueches, mais elles sont excellentes !). Retour nocturne à l’hôtel dans les rues désertes de Saint-Denis.
Samedi 9 juin 2012
Dernière journée à La Réunion, nous prenons l’avion ce soir à 21h25, cet horaire a été modifié par Air France qui a supprimé l’avion du matin que nous avions choisi en première instance. Il faut donc occuper cette dernière journée, ce qui est toujours un peu compliqué car nous n’avons plus d’hébergement et il faut se trimballer les bagages toute la journée dans la voiture.
Donc, on quitte la chambre au plus tard, vers midi, et, laissant la voiture et les bagages sur le parking de l’hôtel, nous refaisons une petite promenade qui nous mène pour déjeuner au restaurant l’Oasis sur le Barachois.
Nous reprenons bagages et voiture vers 15 heures, et quittons Saint-Denis : grimpette jusqu’à la cascade Maniquet sur les hauteurs de la ville. La route est en lacets jusqu’à un bout du monde où sont installées des tables de pique-nique et un barbecue aménagé.
Dernières photos.
Nous allons ensuite vers Sainte-Marie et son port de plaisance (bof ! aucun intérêt) situé en bout de la piste de l’aéroport, ainsi que son centre commercial (et ses 3 Brasseurs – un autre) où nous faisons une halte glace et bière (on termine souvent dans les centres commerciaux parce que c’est climatisé et qu’on est en habits de retour vers la métropole).
Alors que le soleil tombe, nous gagnons l’aéroport tout proche où les formalités sont rapidement accomplies : retour de la location de la voiture, dépose bagages, contrôles de sécurité. 3 heures à attendre, mais finalement cela passe assez vite.
Dimanche 10 juin 2012
Après un voyage sans problème, arrivée à Orly à 6 heures pile, à la maison à 6 h 55. Auré sort de son lit pour nous accueillir !
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