Palette printanière

La fin de cet hiver a été humide et froide et on désespérait presque de voir revenir le printemps et de ressentir ses douces chaleurs. Mais c’est chose faite et même si des gelées sont encore possibles, la nature a « explosé » en quelques jours. À croire qu’elle s’était retenue en raison du coup de froid tardif et que d’un seul coup tout est reparti.

La preuve en images.

Parc Kellerman

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Dans la demeure de Nélie Jacquemart et Édouard André

Ce n’est pas tous les jours que je peux pénétrer dans la demeure de grands bourgeois mais quand c’est un musée et que l’on s’acquitte d’un droit d’entrée assez conséquent (13,50 €) ça facilite les choses. À ma grande surprise, en presque 20 ans de vie parisienne, il me semble que je n’avais jamais mis les pieds au musée Jacquemart-André, pourtant un très bel endroit abritant une collection artistique intéressante.

C’est à l’occasion de l’exposition sur Mary Cassatt, une impressionniste à Paris que nous nous y sommes rendus, mais comme il est interdit de faire des photos dans l’expo, je ne peux vous montrer que ce buste d’une fillette peint par Mary, que j’ai photographié lors d’une autre exposition, celle sur l’art des pastels de Degas à Redon au Petit Palais.

expo Pastels Petit Palais – Mary Cassatt – Buste de fillette

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Fresques murales et escaliers du 13ème

Comme promis récemment, voici mon petit inventaire du street-art du 13ème, alors qu’il ne se passe pas une semaine sans qu’un journal ou un site web ne fasse également le sien. L’arrondissement est très réputé pour ses fresques mais je trouve que, dans ces articles, on voit souvent les mêmes choses.

Dans cet article, je vais montrer plutôt les fresques murales et les escaliers. Finalement, ce n’est pas si facile de faire le tri : à partir de quand une œuvre de street-art est-elle une fresque murale ? Mon choix est forcément subjectif. Pour les escaliers, c’est plus simple. Et je n’ai pas repris le « mur du lavo », proche du Lavo//Matik que j’ai exposé il y a peu.

La suite en images.

Fresque d’Obey rue Jeanne d’Arc

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Des rues en mémoire

En écrivant l’article sur le Lavo//Matik, j’ai évoqué un escalier permettant d’accéder à la rue Jean-Antoine de Baïf. À ma grande honte, j’ignorais alors qui était ce poète français du 16ème siècle, membre de La Pléiade et grand ami de Pierre de Ronsard (Mignonne, allons voir si la rose …)

En examinant la carte de ce quartier en devenir du 13ème arrondissement, situé entre Seine, périf, rue de Tolbiac et avenue de France, j’ai constaté que plusieurs nouvelles rues portent le nom de personnalités qui méritent un petit rappel historique.

Le nouveau quartier en construction rive gauche – © Géoportail

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Le Lavo//Matik : la rue de l’art de rue

Le long du boulevard du Général-Jean-Simon, un petit tronçon des boulevards des Maréchaux, tout près de la Seine, parmi les immeubles qui poussent comme des champignons, une galerie consacrée au street art et plus généralement aux arts urbains, le Lavo//Matik, s’est installée depuis bientôt quatre ans.

La vitrine du LAVO//MATIK sur les Maréchaux dans le 13ème

Leur page facebook fait les présentations :

Le Lavo//Matik est un espace situé dans le quartier Paris Rive Gauche, dans le 13° arrondissement, dans lequel vous retrouverez ou découvrirez des artistes et créateurs bourrés de talent, connus ou moins connus, voire inconnus, dont le point commun est cette passion des cultures urbaines : pochoir, graff… sous toutes leurs formes ou presque, objets originaux bizarres et variés, disques vinyles et même encore quelques CD, le tout pimenté à la sauce punky reggae party !

Au programme :

  • Expos en permanence
  • Librairie spécialisée
  • Disquerie petits labels et autoproduction
  • T-shirts
  • Objets
  • And other rockin’ stuff

En bref un lieu dédié à la promotion du DIY, de la création indépendante, un espace de rencontre et découverte entre artistes et public.

et réciproquement …

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La Mona Lisa du 13ème

Au mois de juin de l’année dernière (2017), une nouvelle femme est apparue le long de l’avenue d’Ivry : c’est l’artiste Okuda qui a réalisé une fresque magistrale de 50 mètres de haut, figurant son interprétation de La Joconde.

La chose était annoncée depuis plusieurs jours dans les journaux et blogs, accompagnée d’un montage photo destiné à présenter ce que serait la nouvelle oeuvre.

Okuda, artiste de nationalité espagnole, 36 ans, qui s’est illustré en peignant sur des trains et dans les usines abandonnées de sa ville natale Santander, s’attaque cette fois-ci à Paris.

Mais la réalité a largement dépassé les prévisions, la preuve en images …

Merci à iZa pour les cinq premières photos.

Genèse d’une fresque.

Après un beau ravalement du pignon de l’immeuble Sienne, les premiers tracés et coups de pinceau

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