La galerie Itinerrance, réouverte depuis quelques jours, permet au street artiste espagnol David de la Mano d’exposer en solo à son public français une “collection d’œuvres originales minimalistes et monochromatiques”.
À travers cette exposition, l’artiste nous invite vers une réflexion sur les interactions entre le corps, l’esprit et l’environnement extérieur. Une thématique axée sur le dialogue entre l’homme et l’environnement qui est abordé par l’intermédiaire de références mythologiques et cultuelles plus ou moins implicites. Avec sa poésie habituelle, David De la Mano traite de la fragilité de la vie, de l’interconnexion entre l’individu et le monde extérieur, mais aussi entre l’Homme et sa psyché.
Dossier de presse
Je n’ai pas vu réellement tout cela mais je suis un mauvais critique car je ne comprends pas toujours bien les explications qu’on me donne sur les tenants et aboutissants d’une œuvre. Les peintures exposées sont toutes sur le même modèle, une silhouette humaine noire qui s’effiloche sur un fond blanc, le travail est esthétique et méticuleux. Cela me fait penser à Sylvebarbe et à ses congénères les Ents.
Dans le coin au fond à gauche une série de petits cadres vient rompre l’uniformité de l’exposition avec des silhouettes un peu plus travaillées et légèrement colorées. Mais le principe reste le même.
Lors des expositions précédentes, il y avait souvent des travaux des artistes venant rompre avec leurs productions habituelles, dans une mise une scène souvent sympathique. Ici rien de tel, je reste un peu sur ma faim d’autant plus que David de la Mano est capable de plus d’originalité. Mais le temps a peut-être été compté pour la mise en place de l’exposition, car l’avion de ROA a été déménagé il y a quelques jours seulement et David de la Mano était hier encore en train de peindre le mur d’accueil de la galerie (voir sur l’image en exergue) !
Le 13e expose déjà une de ses fresques, non loin du célèbre boulevard Vincent Auriol.
Pour en savoir plus, consultez le dossier de presse parce que sur place, il n’y avait aucune explication ni aucun cartel. Sans doute suis-je passé un peu trop tôt …
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