Le 19 novembre 2020, le Shom (Service hydrographique et océanographique de la Marine) fête ses 300 ans d’existence.

En effet, c’est en 1720 qu’est créé l’ancêtre du Shom, le Dépôt des cartes et plans de la Marine né de la volonté de Colbert de doter la France de tous les outils nécessaires à une Marine digne d’un grand pays.

Si vous lisez ce blog assidument, vous savez que Charles-François Beautemps-Beaupré fut l’inventeur de l’hydrographie moderne au début du 19e siècle et qu’au bout de vingt campagnes de relevés échelonnées de 1816 à 1838 il publia Le Pilote français, monument historique de la cartographie maritime, composé de six atlas publiés en 1844.

Pilote français – Premier volume, Environs de Brest –

En 1886, gagnant en compétences, le Service hydrographique de la Marine remplace le modeste “dépôt des cartes”. Puis, le terme océanographique, qui complète le sigle Shom, apparaît en 1971. Cette date correspond aussi à l’installation de l’établissement à Brest.

Les cartes marines sont la production la plus ancienne et sans doute la plus connue du Shom, tout le monde ou presque en a vu au moins une fois dans sa vie. On peut maintenant les consulter en ligne sur le site data.shom.fr.

Extrait du Scan littoral – © Shom & IGN

Mais le Shom possède également bien d’autres domaines d’expertises parmi lesquels la bathymétrie, la sédimentologie, l’hydrodynamique côtière, l’océanographie, l’ingénierie des systèmes d’acquisition à la mer, l’information géographique maritime et littorale.

Il publie un annuaire des marées et édite un site web permettant de connaître les marées dans presque tous les ports du monde.

Je ne vais pas continuer à détailler toutes les compétences du Shom, il le fait beaucoup mieux que moi grâce à l’exposition virtuelle publiée à l’occasion de cet anniversaire. Cliquer sur l’image ci-dessous et bonne lecture.

Exposition virtuelle – © Shom

On peut lire un bon résumé des actualités du Shom dans cet article d’Ouest-France.


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