Petite virée hivernale de quatre jours en Europe centrale, plus précisément à Prague, la capitale tchèque surnommée la ville aux cent clochers, mais aussi la mère de toutes les villes ou bien la ville d’or …
Bien qu’elle soit située à moins d’une heure et demie d’avion de Paris, j’ai ressenti un vrai dépaysement en arrivant à Prague, sans doute en raison de la langue, totalement incompréhensible pour les latinophones que nous sommes. Heureusement que presque tout est traduit en anglais.
Autant que le temps en ces fraiches journées d’hiver, l’accueil est également un peu glacial, nous sommes assez éloignés de l’exubérance italienne ou ibérique … De plus, il faut jongler avec la monnaie locale (la couronne tchèque) et éviter les pièges du change et les frais des cartes bancaires. Cependant, même sans euro, la construction européenne a du bon, nous avons fait tout ce voyage sans sortir la moindre pièce d’identité, y compris dans les aéroports, et nos forfaits téléphoniques fonctionnent comme en France, sans surcoût de roaming. Ça, c’est bien pratique, surtout que la 4G est partout présente.
En ce dimanche matin, Air France nous a menés à bon port et nous a même réservé une chambre d’hôtel dans un petit chef d’œuvre d’art déco, l’Imperial Hôtel. Mais comme il est encore tôt (10h30 car nous sommes partis de la maison à 5h30 tout de même), nous ne faisons que nous y enregistrer et déposer les valises.
Et nous partons pedibus cum jambis à la découverte de la vielle ville.
Nos pas nous mènent dans les lieux obligés de Prague : la Maison communale et la Tour poudrière situées tout près de l’hôtel, la place de la Vieille Ville, le quartier juif Josefov, le Pont Charles, le quartier du « petit côté », Mala Strana. Malheureusement, la célèbre horloge astronomique située sur le mur de l’hôtel de ville est en cours de travaux et est cachée derrière une bâche …
Nous découvrons le très beau panoramique sur la Vltava et le Château de Prague.
Nous nous arrêtons pour déjeuner dans le restaurant Ferdinanda conseillé, à juste titre, par le Routard (eh oui ! encore lui !). Après cette petite pause bien vue, retour vers l’hôtel pour prendre possession de la chambre et se reposer quelques instants.
Dans la soirée, nous repartons faire un tour dans la vielle ville en empruntant la très touristique rue Karlova qui nous mène directement au Pont Charles. Bien que nous soyons au mois de février, il y a foule de touristes. J’imagine ce que cela doit être en plein été …
Le lendemain, nous avons prévu de visiter le Château de Prague : plus qu’un château, c’est une véritable ville dans la ville construite au sommet d’un promontoire rocheux dominant la Vltava et le reste de la ville. On y trouve un Palais royal, une cathédrale (Saint-Guy), une vielle basilique romane (Saint-Georges), une « ruelle d’or » et de nombreux bâtiments plus ou moins anciens. Le quartier autour de l’enceinte du château sur cette colline est lui aussi très intéressant, avec un nombre de monuments anciens au mètre carré très élevé : églises, monastère, palais, etc.
Cette matinée est consacrée au Château. Nous y montons en transports en commun : Iza nous avait concocté un parcours combinant les tramways 15 et 22 mais ces deux lignes sont interrompues pour travaux et il faut improviser avec le métro et le tramway 32 (qui ne semble pas exister sur les plans).
À l’issue de cette visite, nous redescendons de la colline à pied vers Saint-Nicolas et la place Malostranske. Nous déjeunons d’un burger dans un restaurant attrape-touristes où on nous fait le coup du « service non included » indiqué sur la note. Ils n’auront pas un rond en plus, ça leur apprendra à nous prendre pour des billes (je précise que c’est la seule fois où cela s’est produit, partout ailleurs pas d’arnaque de ce type et nous avons systématiquement laissé un pourboire comme des gens civilisés). On aurait mieux fait de choisir un resto conseillé par le Routard.
Retour à pied en passant par le mur Lennon, l’île Kampa et en franchissant à nouveau la Vltava. Nous passons près de la maison qui danse, autre attraction architecturale de Prague mais en plus récent.
Le temps est presque beau quoiqu’un peu frais, ce qui nous donne des lumières et des couleurs intéressantes.
Le lendemain matin, nous reprenons le même chemin, cette fois-ci non pas pour le Château mais pour le quartier situé autour. Notamment nous souhaitons visiter la galerie nationale d’art logée dans le Palais Sternberg.
C’est la deuxième galerie d’art la plus ancienne après le musée du Louvre et ses collections de peinture sont très intéressantes.
En sortant du palais, nous déjeunons au restaurant asiatique Maly Buddha dont la salle est une longue voûte assez sombre mais sympathique. Nous visitons ensuite le quartier avant de redescendre tranquillement par les sentiers de la bucolique colline Petrin.
Avant de regagner l’hôtel, nous faisons une halte dans la kavarna (le salon de thé – bar – restaurant) de la Maison Communale pour une petite pause Chocolat – Pillsner dans un décor art déco.
Voila, c’est notre dernière soirée à Prague. Nous avons bien crapahuté et nous avons pu atteindre nos objectifs de visite.
Retour sans souci le lendemain à Paris.
La galerie complète de photos est ici : Prague en février 2018
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