Après la journée bien remplie de mercredi, il va falloir faire preuve d’imagination ou au contraire lever un peu le pied …

Jeudi 16 mai 2013

Cliquer sur la carte pour suivre les étapes de la journée

Cliquer sur la carte pour suivre les étapes de la journée

Nous choisissons de passer une journée plus cool que la précédente, sans trop de déplacements : au programme, déjeuner au village de la Poterie puis baignade à l’Anse Dufour, deux lieux remplis de très bons souvenirs.

Au village de la Poterie situés juste avant les Trois Îlets, nous retrouvons avec plaisir le restaurant La Mandoline où nous étions déjà venus. Même ambiance, mêmes patronnes, peut-être le même chef, menu toujours aussi attirant avec son savant mélange de saveurs, même qualité. Et bonjour le Ti Punch glacé : sorbet citron arrosé (le mot est faible) de rhum blanc : c’est comme le Colonel avec le sorbet citron mais du rhum à la place de la vodka !

Restaurant La Mandoline : ambiance zen

Restaurant La Mandoline : ambiance zen

Déjeuner à la Mandoline

Déjeuner à la Mandoline : planteurs, poissons fumés et brochettes de St-Jacques

Le village de la Poterie, ce n’est pas simplement un restaurant, c’est aussi un petit village artisanal avec quelques échoppes d’artisans locaux et de souvenirs touristiques classiques (made in China sans doute pour beaucoup d’entre eux), à côté d’une briquetterie en pleine activité. Même si l’ensemble n’a rien de transcendant, c’est un endroit où l’on peut faire une petite halte et trouver quelques souvenirs à ramener en métropole. Le restaurant La mandoline tire son nom du Gros Îlet situé en face du village, qui est également dénommé îlet de la Mandoline.

Après cette halte gastronomique (le mot n’est pas trop fort), nous avons prévu de revenir par l’anse Dufour qui est pour nous la plus belle anse de la Martinique. Cette anse partage avec sa voisine, l’anse Noire, une curiosité géologique qui fait qu’à moins de 500 mètres de distance, l’une est couverte d’un beau sable jaune et l’autre, comme son nom l’indique, est une plage de sable volcanique noir, comme celui que nous avons foulé à l’anse Lévrier.

On peut deviner cette différence à partir des photos aériennes du GéoPortail (chercher laquelle des deux anses est l’anse Noire !), mais le mieux est d’aller passer une après-midi sur place. C’est ce que nous avions programmé en ce jeudi après-midi pour éviter la foule du week-end, car nous ne sommes pas les seuls à trouver l’endroit admirable.

Nous avions l’intention de juste faire trempette et profiter, avec modération, du soleil et de la plage. Mais nous allons y rester 3 heures au moins, car, outre le fait d’avoir trouvé un coin à peu près abrité et calme sous un cocotier accueillant, nous avons pu assister à la cérémonie de la pêche à la senne  qui a occupé tout le village et les touristes jusqu’en fin d’après-midi. Explications (merci wikipedia) :

« La senne, ou seine, est une technique de pêche très ancienne qui consiste à capturer les poissons à la surface en pleine eau en l’encerclant à l’aide d’un filet. (…)

La senne est aussi pratiquée depuis la plage, la technique est artisanale. Un filet est mouillé face à la plage et celui-ci est rabattu avec le poisson sur la grève. Cette pêche se déroule le plus souvent en groupe. Cette technique est à nouveau utilisée par des professionnels sur certaines plages de Méditerranée. Le filet est jeté depuis une barque avant d’être tiré sur la plage par un treuil de véhicule (4×4, tracteurs). »

On confirme pour le groupe qui participe à la pêche, mais pas pour le 4×4 : ici on embauche les touristes …

l'anse Dufour, notre plage préférée

l’anse Dufour, notre plage préférée

De l'autre côté de la baie, derrière la pointe, Fort-de-France

De l’autre côté de la baie, derrière la pointe, Fort-de-France

Une eau bien entendu délicieuse et limpide

Une eau bien entendu délicieuse et limpide

l'anse Dufour, une vraie ambiance

l’anse Dufour, une vraie ambiance

Nature morte à la corde et aux galets

Nature morte à la corde et aux galets

La pêche à la senne : le bout du filet est maintenant tout proche

La pêche à la senne : le bout du filet est maintenant tout proche

La pêche a été sortie de l'eau

La pêche a été sortie de l’eau

La senne mise en scène pour la photo

La senne mise en scène pour la photo

C’est un exploit : nous sommes restés à la plage entre 14 heures et 17 heures. Et on ne s’est même pas aperçu du temps qui passait. C’est dire si le coin nous ravit. En partant, nous n’irons même pas voir l’anse Noire pourtant toute proche. De mémoire, elle est beaucoup moins souriante (on a beau faire, ce sable noir est moins attirant !) et il y a quelques marches pour y descendre … et en remonter.

Vendredi 17 mai 2013 (matinée)

Cliquer sur la carte pour suivre les étapes de la journée

Cliquer sur la carte pour suivre les étapes de la journée

Deux jours après le grand nord, nous prenons la direction du grand sud(-est) pour découvrir la savane des Pétrifications qui se situe après les anses et la pointe des Salines, lorsque commence la côte atlantique. Nous voulons faire cette petite randonnée « à la fraîche », aussi notre départ est-il assez matinal.

Nous sommes à l’exact opposé de ce que nous avons découvert « là-haut » il y a 48 heures, outre l’éloignement géographique, le paysage de forêt tropicale est remplacé par celui d’une savane quasiment  aride, où la végétation semble complètement desséchée par le vent de la mer. Il est vrai qu’ici, il n’y a pas de hauteurs pour arrêter les nuages chargés d’eau venant de l’atlantique. Dans le temps, il y avait aussi des fossiles d’arbres pétrifiés, mais tout a été pillé, il ne reste plus que le nom de « savane des Pétrifications » et quelques vestiges sauvegardés dans des musées.

Pour suivre la randonnée dans la savane des Pétrifications, cliquer

Pour suivre la randonnée dans la savane des Pétrifications, cliquer

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Encore un petit pont de bois ...

Encore un petit pont de bois …

En direction de la Savane des Pétrifications

En direction de la Savane des Pétrifications

Presque le désert ... c'est la pointe d'Enfer et, au loin, le phare de l'îlet Cabrits

Presque le désert … c’est la pointe d’Enfer et, au loin, le phare de l’îlet Cabrits

Un essai de panoramique avec l'iPhone

Un essai de panoramique avec l’iPhone

On se croirait aux ocres de Roussillon

On se croirait aux ocres de Roussillon

Le trou Sardines

Le trou Sardines

Une végétation bien éloignée de la forêt tropicale

Une végétation bien éloignée de la forêt tropicale

A l'anse Trabaud

A l’anse Trabaud

Après un aller-retour jusqu’à l’anse Trabaud, ce qui représente environ 7 km, nous regagnons la voiture. Nous avons bien fait de partir tôt, même s’il n’est que 10 heures, la chaleur est maintenant plus intense. Mais une désagréable surprise nous attend au parking, la roue arrière gauche de la Clio est crevée …

Cela ne devrait être qu’un petit tracas sans trop d’importance, mais en fait ce qui complique les choses, c’est de trouver comment on descend la roue de secours et comment on délivre le cric et les divers outils de leur rangement. Nous réussissons à changer la roue (heureusement, la roue de secours n’est pas une galette et elle est en bon état et bien gonflée) et, renonçant à remettre le cric en place, nous décidons de nous accorder une pause baignade à la grande anse des Salines toute proche, qui est considérée comme la plus belle plage de Martinique. C’est pas faux …

Grande anse des Salines : les fauteuils de plage sont toujours là ...

Grande anse des Salines : les fauteuils de plage sont toujours là …

Les bateaux aussi

Les bateaux aussi

Les fauteuils et les bateaux

Les fauteuils et les bateaux

Sur la plage, une dame, dans une robe rouge, fait la promotion de la « Création Cheyenne » et plus particulièrement d’une robe multiforme qui peut, selon l’imagination, être portée façon bustier, en dos nu ou même en pantalon. Très sympa ! Comme on est dans un pays hautement civilisé, la carte bancaire marche très bien, même sur la plage. Et dans son sac de plage, il y a tous les modèles de robe, de toutes les tailles et de toutes les couleurs, et le terminal pour la carte …

Mais tout cela ne nourrit pas son homme et sa femme, aussi devons-nous regagner la plus proche ville pour, à la fois, rassasier les corps et réparer le pneu.

Trouverons-nous ce lieu magique qui nous permettra de reprendre des forces et de continuer notre périple ? La suite au prochain article …

 

 


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