Dans la demeure de Nélie Jacquemart et Édouard André

Ce n’est pas tous les jours que je peux pénétrer dans la demeure de grands bourgeois mais quand c’est un musée et que l’on s’acquitte d’un droit d’entrée assez conséquent (13,50 €) ça facilite les choses. À ma grande surprise, en presque 20 ans de vie parisienne, il me semble que je n’avais jamais mis les pieds au musée Jacquemart-André, pourtant un très bel endroit abritant une collection artistique intéressante.

C’est à l’occasion de l’exposition sur Mary Cassatt, une impressionniste à Paris que nous nous y sommes rendus, mais comme il est interdit de faire des photos dans l’expo, je ne peux vous montrer que ce buste d’une fillette peint par Mary, que j’ai photographié lors d’une autre exposition, celle sur l’art des pastels de Degas à Redon au Petit Palais.

expo Pastels Petit Palais – Mary Cassatt – Buste de fillette

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L’Autre et l’Ailleurs dans les peintures des lointains

Le musée du quai Branly propose actuellement une exposition très intéressante sur les Peintures des lointains, qui met en lumière les peintures conservées par le musée et rarement montrées. Cet intitulé, Peintures des lointains, est joliment complété dans la brochure de présentation qui explique que cette collection raconte l’histoire de la rencontre de l’Autre et de l’Ailleurs tout autant que l’évolution du regard artistique face à l’inconnu.

Marie Caire Tonoir – Tête de femme de Biskra – 1899-1900

La preuve en images.

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Des musées, des expositions

On aura noté que j’ai parfois des révélations quand je visite des musées, signe que leur fréquentation nourrit ma culture artistique qui en a bien besoin. J’avais à cette occasion annoncé un article sur l’exposition Bourdelle et l’antique qui m’a bien plu.

Mais depuis la visite du musée Guimet et mon voyage dans les paysages japonais, j’ai foulé les parquets d’une bonne dizaine d’autres temples du savoir  pour presqu’autant d’expositions. Et je ne compte pas le muséum national d’histoire naturelle et ses différentes galeries (article à venir) ni le MNBAQ et le musée de la civilisation de Québec (racontés par ici).

Bref, à raison d’un article par visite, j’en ai pour plusieurs semaines à tout narrer, ce qui ne colle pas avec mon emploi du temps surchargé de néo-retraité. J’ai donc décidé de rattraper le retard accumulé en une seule fois sous une forme synthétique.

La preuve en images (je ne poste que quelques images dans cet article, je donne les liens vers ma galerie photos qui en montre d’avantage).

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En photos : six musées et cinq expositions

Le mois de juillet avait commencé, en son premier jour, par la découverte de la maison des Arts et Métiers à la Cité U, bâtiment transformé en fresque géante par une centaine de street-artistes. La suite du mois nous a permis de visiter six musées et de parcourir cinq expositions.

Petit compte-rendu rapide en photos (les liens dans les sous-titres renvoient vers les sites officiels … tant qu’ils resteront valides en ce qui concerne les expositions).

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Eugène Delacroix et la Chapelle des Saint-Anges

Vous vous rappelez qu’au sortir de l’exposition Le Baroque des Lumières, sous-titrée Chefs-d’oeuvre des églises parisiennes au XVIIIe siècle, nous avions été invités à poursuivre notre visite dans les certaines églises parisiennes, dont celle de Saint-Sulpice.

Le plan de l’église Saint-Sulpice : la Chapelle de la Vierge où se trouvent les chefs-d’œuvre du Baroque des lumières est tout « en haut » de l’église. Par contre, la Chapelle des Saint-Anges est située immédiatement à droite de l’entrée.

À cette occasion, nous avions re-découvert d’autres chefs-d’œuvres de cette église, plus récents que ceux de l’époque du Baroque puisqu’ils ont été réalisés par Eugène Delacroix entre 1855 et 1861 dans la Chapelle des Saint-Anges. Une restauration récente les met particulièrement en valeur.

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La Cité U livrée au street-art

Avant sa réhabilitation, la maison des Arts et Métiers de la Cité Universitaire de Paris a été transformée en galerie (exposition Rehab 2). Une centaine d’artistes ont été invités par le studio de création Bitume à transformer l’intérieur du bâtiment en exposition de street-art très éphémère (tout l’intérieur du bâtiment doit être détruit à partir du 16 juillet) .
Dans la presse, on parle de sept univers faisant appel à des inspirations et des techniques différentes. En pratique, chaque espace du bâtiment, couloir, escalier, palier, accueille une oeuvre originale : très éclectique, l’ensemble dégage une énergie de création et d’originalité, renouvelant ainsi un art qui, en d’autres lieux, louche parfois vers l’embourgeoisement.

La preuve en images (avec une vidéo à la fin).

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Vacances romaines

Cela faisait un petit bout de  temps (35 ans ?) que nous avions envie de (re)voir Rome, nous l’avons fait en ce mois de mai, après avoir choisi une période la plus éloignée possible des grandes célébrations catholiques qui attirent les troupeaux de moutons touristes, des vacances scolaires et des week-ends à rallonge.

Bon ! Rome, comme Paris, semble ignorer la pause touristique, mais il n’en demeure pas moins que c’est une ville magique et … éternelle. Pour le titre de l’article, j’ai hésité entre tous les cheminsles sept collinesunique objet de mon ressentiment … Finalement, rendre hommage au film de William Wyler avec Gregory Peck et Audrey Hepburn m’a paru la meilleure solution puisque ce film est une longue promenade dans Rome et que c’est bien ce que nous avons fait.

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Le Baroque des Lumières

Encore une exposition sympathique à parcourir, cette fois au Petit Palais : Le Baroque des Lumières, sous-titrée Chefs-d’oeuvre des églises parisiennes au XVIIIe siècle. La page du site web du Petit Palais consacrée à cette exposition la présente ainsi :

La peinture française du XVIIIe siècle évoque davantage les raffinements de la fête galante et du portrait que la rhétorique de la grande peinture religieuse. En dehors de la période du Salon, c’est pourtant dans les églises de Paris que l’on pouvait alors admirer la peinture contemporaine : les artistes ne négligèrent donc pas de s’y montrer sous leurs meilleurs pinceaux.

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Portraits d’Orsay

Il n’y a pas que Le Louvre dans la vie, même si les plus belles femmes y sont nombreuses, j’aime aussi aller baguenauder au Musée d’Orsay. Je vous ai déjà raconté mon admiration devant l’exposition consacrée à Frédéric Bazille, mais les collections permanentes sont également très riches d’oeuvres tout aussi intéressantes.

Voici un petit florilège de portraits glanés lors de ces visites. Juste pour la beauté. Certains viennent de l’Orangerie. Je les ai recadrés pour qu’ils présentent tous le même format, ce qui est une interprétation peut-être contestable, mais c’est mon choix. (suite…)