Le mois de juillet avait commencé, en son premier jour, par la découverte de la maison des Arts et Métiers à la Cité U, bâtiment transformé en fresque géante par une centaine de street-artistes. La suite du mois nous a permis de visiter six musées et de parcourir cinq expositions.

Petit compte-rendu rapide en photos (les liens dans les sous-titres renvoient vers les sites officiels … tant qu’ils resteront valides en ce qui concerne les expositions).

Musée du Louvre et exposition Dessiner la grandeur – Le dessin à Gênes à l’époque de la République

Bon ! le musée du Louvre, nous connaissions déjà. C’est un plaisir sans cesse renouvelé de le parcourir encore et encore. Le musée propose régulièrement des expositions qui sont la plupart du temps très intéressantes, comme celle-ci ou celle-là, même si certaines comme celle de Vermeer et les peintres de genre pêchent parfois par leur organisation (et puis, pourquoi avoir proposé celle de Valentin Boulogne en même temps et au même endroit ? Elle méritait plus de lisibilité).

Ma conseillère artistique m’a donc attiré, en ces premiers jours de juillet, vers l’exposition consacrée aux artistes de Gênes entre les 16ème et 18ème siècles : Dessiner la grandeur. Ils sont, paraît-il, moins célèbres (ou célébrés) que leurs collègues de Florence ou de Rome, mais ils ont bien du talent.

Musée Cognacq-Jay de la Ville de Paris

Mon programme culturel personnel comporte une exploration exhaustive de l’ensemble des musées de la Ville de Paris. La première étape de ce périple était pour le musée Cognac-Jay situé dans le quartier du Marais (je connais plus moche). C’est un « petit » musée consacré aux artistes du 18ème siècle, présentant une collection intéressante d’œuvres et d’objets d’art de cette époque.

Atelier musée Brancusi

Dépendant du centre Pompidou, cet atelier reconstitué du sculpteur Brancusi se visite rapidement. Ce serait dommage de passer à côté. Pour Brancusi, l’œuvre n’est pas dissociable du lieu qui la contient. L’atelier est également une œuvre d’art, il a légué les siens à l’État français.

 

Cité de l’architecture et du patrimoine et exposition L’Architecte. Portraits et clichés

La Cité de l’architecture et du patrimoine est située dans l’aile « Paris » du Palais de Chaillot. Ce musée est composé de plusieurs départements mais, pour le public, il présente essentiellement trois galeries à visiter : la galerie des moulages, la galerie des peintures murales et des vitraux (toutes deux héritières du musée des monuments français déjà évoqué par ici) et la galerie d’architecture moderne et contemporaine.

Nous avons visité ces trois galeries, fort intéressantes, ainsi que l’exposition temporaire consacrées aux « portraits et clichés » des architectes. Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette exposition ne va pas me faire revenir sur les clichés que je nourris à l’égard de cette honorable et réputée profession. J’y ai vu beaucoup de narcissisme … et une médiatisation excessive très bien entretenue par une profession avide de prestige.

Musée de la carte à jouer à Issy-les-Moulineaux et exposition Peindre la banlieue, de Corot à Vlaminck

Je connais des Isséens qui n’ont jamais mis les pieds dans leur musée. Sa dénomination principale est Musée français de la carte à jouer, son sous-titre est Galerie d’histoire de la Ville. Des expositions temporaires y sont organisées dont celle qui nous a intéressés : Peindre la banlieue. C’est un lieu magnifique, la muséographie est irréprochable. Il faut absolument y aller, ne serait-ce que pour encourager l’existence de ces établissements culturels de grande qualité à une époque où tout cela paraît bien fragile face à l’ignorance de (certains de) nos dirigeants.

Le thème de la collection permanente sur les cartes à jouer m’intéresse très moyennement mais elle est très agréable à découvrir. Et puis, il y a toujours quelque chose à apprendre quel que soit le sujet, notamment j’ai été intrigué par le rapprochement entre les cartes à jouer et l’œuvre de Jean Dubuffet, La Tour aux Figures, installée sur l’île Saint-Germain, que nous avons découverte il y a moins d’une semaine. J’adore ces rapprochements qui me permettent de percevoir différemment le travail des artistes.

Mais nous étions venus pour « Peindre la banlieue » qui regroupe des tableaux réalisés pour la plupart entre milieu du 19ème et milieu du 20ème siècle. Beaucoup de choses intéressantes.

Musée d’Orsay et exposition Portraits de Cézanne

Comme Le Louvre, nous connaissons assez bien le musée d’Orsay et son petit frère de l’Orangerie, nous y revenons régulièrement, notamment pour ses (nombreuses) expositions temporaires. La dernière qui m’avait beaucoup marqué est celle consacrée à Frédéric Bazille, peintre de talent fauché trop jeune. Il y a eu aussi celle de l’Orangerie consacrée à la peinture américaine des années 1930. Superbes !

Cette fois-ci, il s’agit de Cézanne et de ses portraits. Il en a fait près de 200 sur plus de 40 ans, l’évolution de son travail et de son inspiration est bien expliquée, même si parfois je trouve que les informations fournies par les cartels sont un peu exagérées (du style « ce portrait laisse percevoir que tout n’allait pas bien entre Cézanne et sa femme », ce qui paraît très discutable …). Mais les tableaux, eux, m’ont permis de découvrir une facette de Cézanne que je ne connaissais pas (en fait, je n’y connais pas grand-chose mais ça pose son bonhomme de dire des choses comme ça).

Exposition C215 à la mairie du 13ème.

On change de registre : ici pas de musée pour abriter l’exposition, c’est la mairie du 13ème arrondissement qui s’en charge. Comme Monsieur Not’Maire est féru de street-art, l’arrondissement est une galerie à ciel ouvert et c’est bien agréable : voir ceci, ceci ou encore cela et cela.

C215 est notre artiste local, originaire de Vitry-sur-Seine, il écume également notre arrondissement mitoyen, lorsqu’il ne saute pas d’un continent à l’autre pour étaler ses pochoirs sur des murs trop vides. Normal que cela se termine par une exposition consacrée au sport et aux sportifs quand Paris s’engage pour l’organisation des JO en 2024.

Ça fait toujours un peu bizarre une exposition consacrée à l’art de la rue sous les lambris boisés d’un bâtiment public. Il y avait, comme je le craignais, beaucoup de photos de ses travaux de rue mais on pouvait aussi voir des peintures originales sur des équipements prêtés par les sportifs eux-mêmes. Parfois, une touche d’humour comme cette armoire à pharmacie et des seringues pour « accueillir » Virenque …

Si vous n’en avez pas assez, vous pouvez compléter votre information visuelle avec les albums suivants :

Paris en juillet 2017

C215 s’expose à la mairie du 13ème

 

 

 

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